Plus de 54.000 étudiants ont débuté le Brevet de technicien supérieur (Bts), hier, en Côte d’Ivoire. L’engouement était tel que des taulards ont essayé de prendre part aux épreuves.
Ils ont bossé derrière les barreaux… pour rien. Selon le Directeur de l’orientation et des examens (Dorex), deux détenus ont tenté de composer au Brevet de technicien supérieur (Bts), hier, dans un centre d’Abidjan dont il n’a pas mentionné le nom. D’après Doulaye Coulibaly, les prisonniers en question ont débarqué dans ledit centre, flanqués de deux gardes pénitentiaires. Quelle ne fut donc la surprise des surveillants en voyant des locataires de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) se pointer avec la ferme intention de composer. «C’est du jamais vu en Côte d’Ivoire !», s’est offusqué le Pr Crizoit Emmanuel, directeur général de l’Enseignement supérieur qui accompagnait le Dorex, ce lundi, dans sa traditionnelle tournée pour le démarrage de cet examen. Les détenus auraient manifestement réussi à imprimer leurs convocations via le net, avant de se retrouver au trou. Mais on s’interroge : que s’est-il passé à la Maca pour que l’administration pénitentiaire leur permette de sortir pour venir composer ? Quel que soit le deal, les prisonniers se sont fait avoir. Pendant qu’ils rentraient au bagne, certainement après avoir provoqué la panique chez certains candidats, les épreuves écrites du Bts débutaient partout dans le pays, avec 54.000 étudiants en lice. En tournée dans les centres d’Abidjan, Doulaye Coulibaly a noté une bonne ambiance. Au groupe scolaire Thanon Namanko, aux Deux-Plateaux, les candidats ont composé en technique d’expression française et en anglais. Yéo Nagniniga, le chef de centre n’a signalé aucun incident. Dr Yao Remi, chef du centre de Yopougon 1, a fait la même remarque.
Raphaël Tanoh
Ils ont bossé derrière les barreaux… pour rien. Selon le Directeur de l’orientation et des examens (Dorex), deux détenus ont tenté de composer au Brevet de technicien supérieur (Bts), hier, dans un centre d’Abidjan dont il n’a pas mentionné le nom. D’après Doulaye Coulibaly, les prisonniers en question ont débarqué dans ledit centre, flanqués de deux gardes pénitentiaires. Quelle ne fut donc la surprise des surveillants en voyant des locataires de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) se pointer avec la ferme intention de composer. «C’est du jamais vu en Côte d’Ivoire !», s’est offusqué le Pr Crizoit Emmanuel, directeur général de l’Enseignement supérieur qui accompagnait le Dorex, ce lundi, dans sa traditionnelle tournée pour le démarrage de cet examen. Les détenus auraient manifestement réussi à imprimer leurs convocations via le net, avant de se retrouver au trou. Mais on s’interroge : que s’est-il passé à la Maca pour que l’administration pénitentiaire leur permette de sortir pour venir composer ? Quel que soit le deal, les prisonniers se sont fait avoir. Pendant qu’ils rentraient au bagne, certainement après avoir provoqué la panique chez certains candidats, les épreuves écrites du Bts débutaient partout dans le pays, avec 54.000 étudiants en lice. En tournée dans les centres d’Abidjan, Doulaye Coulibaly a noté une bonne ambiance. Au groupe scolaire Thanon Namanko, aux Deux-Plateaux, les candidats ont composé en technique d’expression française et en anglais. Yéo Nagniniga, le chef de centre n’a signalé aucun incident. Dr Yao Remi, chef du centre de Yopougon 1, a fait la même remarque.
Raphaël Tanoh