Mariam Dosso, la Directrice de la Direction des examens et concours (DECO) du ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique a déclaré le mercredi 25 juin 2014 que le taux national de réussite à la session 2014 du BEPC est de 57,43% sur 85,33% de délibérations.
Elle a déclaré : « cet examen comme la précédente session s’est caractérisé par le respect des normes et la rigueur observés par l’ensemble des acteurs. Les candidats ont été évalués sur l’ensemble des matières et chacun a pu exploiter son point fort et améliorer son rendement. Ces résultats sont aussi un indicateur de performance pour le système éducatif ivoirien tout entier. Le taux était de 40,22% en 2013 et de 17,14% en 2012. C’est l’occasion de rappeler que c’est la première fois depuis 1981 que ce taux de réussite franchit le cap de 50%. » Les centres du collège moderne de Gagouan à Daloa, du lycée moderne de Botro, du lycée moderne de Ouangolo et du collège municipal de Bonierédougou à Dabakala ont obtenu respectivement un taux de réussite de 96,20% ; 94,51% ; 95,9% et 93,92%, soit 1652 admis sur 1733 candidats. Le ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique a crié à la fraude au vu de ces résultats parce que ces taux sont impossibles à réaliser. Le ministère s’est référé aux résultats de 2012 et 2013 de ces centres incriminés. Il a sorti pour Gadouan en 2012, 20,98% et 49,95% en 2013, pour Boniérédougou c’est 25% et 21,35%, pour Ouangolo 4,95% ; 21,76% en 2013 et 2012 et 15,78% et 58,03% pour Botro. A l’issue de ces constats, les corrections ont été reprises dans ces quatre centres. Des nouvelles délibérations ont été faites. Sur les 1652 admis préalablement aux premières délibérations, 729 candidats ont été déclarés non admissibles. Cette information a été donnée le vendredi 11 juillet 2014 par Ibrahima Kourouma, l’Inspecteur général, Coordonateur général de l’Inspection générale de l’Education nationale et de l’Enseignement technique.
Pour les fraudes, ce sont des copies conformes de candidats dans plusieurs matières, l’utilisation de feuilles de compositions différentes de celles de la session 2014, le non-respect du barème par certains correcteurs. L’arrêté interministériel N° 0062/MEN/MESRS/METFP/MFPRA/ du 26 juillet 2011, modifiant l’Arrêté interministériel N° 0047/MEN/MESRS/METFP du 20 juin 1995 relatif aux sanctions en cas de fraude commise par les candidats et les acteurs et portant régime des réclamations aux concours et examens organisés parle ministère de l’Education national en son article 8 prévoit : « Tout candidat admis frauduleusement, par erreur ou en infraction aux textes réglementaires en vigueur, est systématiquement ajourné. Tout diplôme, titre ou attestation délivré à cet effet lui est retiré conformément aux textes en vigueur. » Ibrahima Kourouma a rassuré que des mesures ont été prises pour éviter de telles corrections fantaisistes pour le BAC.
M. Ouattara
Elle a déclaré : « cet examen comme la précédente session s’est caractérisé par le respect des normes et la rigueur observés par l’ensemble des acteurs. Les candidats ont été évalués sur l’ensemble des matières et chacun a pu exploiter son point fort et améliorer son rendement. Ces résultats sont aussi un indicateur de performance pour le système éducatif ivoirien tout entier. Le taux était de 40,22% en 2013 et de 17,14% en 2012. C’est l’occasion de rappeler que c’est la première fois depuis 1981 que ce taux de réussite franchit le cap de 50%. » Les centres du collège moderne de Gagouan à Daloa, du lycée moderne de Botro, du lycée moderne de Ouangolo et du collège municipal de Bonierédougou à Dabakala ont obtenu respectivement un taux de réussite de 96,20% ; 94,51% ; 95,9% et 93,92%, soit 1652 admis sur 1733 candidats. Le ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique a crié à la fraude au vu de ces résultats parce que ces taux sont impossibles à réaliser. Le ministère s’est référé aux résultats de 2012 et 2013 de ces centres incriminés. Il a sorti pour Gadouan en 2012, 20,98% et 49,95% en 2013, pour Boniérédougou c’est 25% et 21,35%, pour Ouangolo 4,95% ; 21,76% en 2013 et 2012 et 15,78% et 58,03% pour Botro. A l’issue de ces constats, les corrections ont été reprises dans ces quatre centres. Des nouvelles délibérations ont été faites. Sur les 1652 admis préalablement aux premières délibérations, 729 candidats ont été déclarés non admissibles. Cette information a été donnée le vendredi 11 juillet 2014 par Ibrahima Kourouma, l’Inspecteur général, Coordonateur général de l’Inspection générale de l’Education nationale et de l’Enseignement technique.
Pour les fraudes, ce sont des copies conformes de candidats dans plusieurs matières, l’utilisation de feuilles de compositions différentes de celles de la session 2014, le non-respect du barème par certains correcteurs. L’arrêté interministériel N° 0062/MEN/MESRS/METFP/MFPRA/ du 26 juillet 2011, modifiant l’Arrêté interministériel N° 0047/MEN/MESRS/METFP du 20 juin 1995 relatif aux sanctions en cas de fraude commise par les candidats et les acteurs et portant régime des réclamations aux concours et examens organisés parle ministère de l’Education national en son article 8 prévoit : « Tout candidat admis frauduleusement, par erreur ou en infraction aux textes réglementaires en vigueur, est systématiquement ajourné. Tout diplôme, titre ou attestation délivré à cet effet lui est retiré conformément aux textes en vigueur. » Ibrahima Kourouma a rassuré que des mesures ont été prises pour éviter de telles corrections fantaisistes pour le BAC.
M. Ouattara