Niamey (Niger) - Le Président français, François Hollande, a réaffirmé sa résolution de mettre sur pied à la place de l’opération Serval déployée au Mali celle dite Barkane, soulignant qu’il compte à travers ce changement de cap ‘’accompagner les armées africaines’’ en leur permettant de mieux ‘’faire face aux menaces’’ terroristes.
’’J’ai annoncé une opération Barkhane qui a l’ambition de se substituer à ce que nous faisons dans la sous-région. Il s’agit d’accompagner les armées africaines de l’ouest de l’Afrique et de leur permettre de pouvoir faire face à des menaces’’, a déclaré François Hollande, lors d’une conférence de presse donnée vendredi à Niamey/
Animant conjointement avec son homologue nigérien Issoufou Mahamadou la rencontre avec les journalistes, le président qui était sur le point d’achever une visite à Niamey a ajouté : ‘’ 300 soldats qui sont là, en appuis en formation pour aider les armées nigériennes’’.
Selon le président français des menaces existent et viennent de la Libye où des chefs terroristes se sont retranchés dans le sud du pays. D’autres menaces viennent du nord du Nigéria à cause de Boko Haram, a-t-il indiqué.
‘’Nous avons mis un dispositif en place pour permettre aux pays de faire face à cette menace et de pouvoir répondre efficacement’’, a toutefois indiqué M. François Hollande.
De son côté le Président nigérien Issoufou Mahamadou, a souligné que la France et le Niger travaillent au Mali et réfléchissent ensemble pour contrecarrer la menace de Boko Haram. De même, ils agissent de concert pour stabiliser la Libye, a-t-il indiqué.
Cependant, des structures de la société civile notamment ceux du Collectif Sauvons le Niger ont dénoncé la présence de l’Armée française au Niger, la qualifiant de recolonisation du pays.
Pour l’opération Barkhane, la France dispose d’un détachement Air qui est installé sur la base 101 de l’armée nigérienne à Niamey. Les drones français qui font le renseignement dans le Sahel sont pilotés à partir de cette base de Niamey.
SMZ/cat/APA
’’J’ai annoncé une opération Barkhane qui a l’ambition de se substituer à ce que nous faisons dans la sous-région. Il s’agit d’accompagner les armées africaines de l’ouest de l’Afrique et de leur permettre de pouvoir faire face à des menaces’’, a déclaré François Hollande, lors d’une conférence de presse donnée vendredi à Niamey/
Animant conjointement avec son homologue nigérien Issoufou Mahamadou la rencontre avec les journalistes, le président qui était sur le point d’achever une visite à Niamey a ajouté : ‘’ 300 soldats qui sont là, en appuis en formation pour aider les armées nigériennes’’.
Selon le président français des menaces existent et viennent de la Libye où des chefs terroristes se sont retranchés dans le sud du pays. D’autres menaces viennent du nord du Nigéria à cause de Boko Haram, a-t-il indiqué.
‘’Nous avons mis un dispositif en place pour permettre aux pays de faire face à cette menace et de pouvoir répondre efficacement’’, a toutefois indiqué M. François Hollande.
De son côté le Président nigérien Issoufou Mahamadou, a souligné que la France et le Niger travaillent au Mali et réfléchissent ensemble pour contrecarrer la menace de Boko Haram. De même, ils agissent de concert pour stabiliser la Libye, a-t-il indiqué.
Cependant, des structures de la société civile notamment ceux du Collectif Sauvons le Niger ont dénoncé la présence de l’Armée française au Niger, la qualifiant de recolonisation du pays.
Pour l’opération Barkhane, la France dispose d’un détachement Air qui est installé sur la base 101 de l’armée nigérienne à Niamey. Les drones français qui font le renseignement dans le Sahel sont pilotés à partir de cette base de Niamey.
SMZ/cat/APA