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Necrologie Publié le lundi 21 juillet 2014 | L’Inter

Football/Décès : Innocent Doffou est mort, hier

Innocent Doffou, ancien président du Stade d’Abidjan, ancien membre du Comité directeur de la Fédération ivoirienne de football (Fif), n'est plus. Il est décédé hier, dimanche 20 juillet, lors d'une partie de maracana, à la Riviera-Golf, dans les bras de ses amis avec lesquels il pratique ce sport dominical depuis 20 ans, créant ainsi l'émoi. « Ce matin, on parlait, au terrain de maracana de la Riviera-Golf. Tu me disais, je rentre et je marque un but pour toi. Malheureusement, après le but raté, tu es tombé devant nous, que le Tout-Puissant te reçoive à Ses côtés », a ainsi immédiatement témoigné sur sa page facebook, Abdoulaye Traoré dit Ben Badi, l'un de ses coéquipiers qui a vu en direct la mort du dirigeant sportif. Fils d'Augustin Doffou Kouassi, préfet, un des pères fondateurs et dirigeant historique du Stade d'Abidjan à l'instar des Germain Koffi Gadeau, Antoine Konan Kangah ou Me Mondon Konan Julien, Doffou est né dans le football. Fils légitime du Stade, c'est donc logiquement qu'il a pris les rênes de ce club en 1997, après le départ de Me Mondon Konan Julien. Mais il en sera écarté en 2000 pour des ennuis judiciaires. Albéric Mandjoba terminera son mandat qui était de 4 ans. Récemment, battant le rappel de tous les ''fils'' du Stade, il tentera un come-back face Aduo Luc. Doffou avait le souci de donner son avis sur la vie du football ivoirien. Avec ses amis, il donnait toujours son opinion. Entier, spontané. Il m'a été donné de le côtoyer dans la ferveur de la campagne pour la réélection de Dieng Ouseynou, en décembre 1994, à la résidence du président Jacques Anouma. Mercredi dernier, sur sa page face-book, il donnait encore son avis sur le prochain entraîneur des Eléphants. Un véritable brûlot qui a été, par la suite, publié par un journal de la place. ''Celui qui va mourir vous salue'', commence-t-il, d'une formule latine qu'on prête à l'empereur Cesar (morituri te salutem), dans ce violent réquisitoire contre ceux qui dirigent la Fif et le football ivoirien. Il a asséné ''ses'' vérités sans laisser la moindre possibilité de réplique. Comme pour dire, et dans une sorte de prémonition en rapport avec la citation latine, qu'il n'attend rien de ce qu'il a écrit, surtout de ce que l'on pourrait en penser. Il a dit ce qu'il avait à dire et est parti. Il était né dans le football. Il a vécu pour le football et est parti par le football.

Litié BOAGNON
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