La coopérative pour le développement des fruits et légumes de la Côte d'ivoire (CDFL/CI), s'inspirant de l'expertise du Burkina Faso fait la transformation industrielle des mangues grâce à une petite et moyenne entreprise (PME).
L’AIP a été invitée à suivre le processus de transformation sur le site de l’entreprise agro-industrielle sis quartier au Lanviara (Poundagnin), sur l'axe Ferké-Korhogo.
"La mangue peut être transformée en chips, en confiture, en galettes, en frites, en jus (…). Cette année nous avons expérimenté la mangue séchée, une expérience importée du Burkina Faso que nous avons réussie", a expliqué le responsable de la CDFL/CI, Coulibaly Sigakota Sidiki.
"Les mangues cueillies subissent beaucoup d'étapes avant d'être transformées. Elles sont mises à la murisserie, une fois mûres, une équipe les lave, une autre équipe les épluche avant de passer au découpage en plusieurs formes selon la commande des clients", a-t-il poursuivi.
"Il y a plusieurs gammes de mangue séchées dans la forme comme dans la couleur : les tranches, les frites, les galettes, les chips, les brisures (…). Après on fait la mise au four, ce qui dure au moins des heures, puis on passe à la mise en sachets, pour ensuite les mettre dans des cartons qui sont convoyés directement à l'acheteur par notre partenaire commercial qui est au Burkina Faso", a renchéri la directrice de l’entreprise, Mme Coulibaly.
"La mangue séchée à le goût de la mangue, elle en contient les caractéristiques et elle se conserve douze mois sur douze." a-t-elle souligné.
"Cette expérimentation est une réussite. Nous n'avons pas pu faire une grande quantité parce que nous sommes installés en fin de campagne! mais en trois semaines d'activités, le nombre de cartons obtenus n'est pas négligeable du tout!", a soutenu M. Coulibaly Sigakota.
La CDFL/CI envisage d'optimiser ses productions à la prochaine campagne, d'autant plus que la marchandise est immédiatement achetée par le client.
Mais elle souhaiterait avoir le soutien financier de l'Etat ou d'une structure d'aide aux nouveaux entrepreneurs.
"J'ai seulement fait l'école coranique. Je ne sais donc pas comment solliciter un financement de l'Etat de Côte d'Ivoire ni d'une structure d'aide aux entreprises en voie de création. Je demande donc qu'on me vienne en aide pour le développement de cette usine qui donnera de l'emploi aux jeunes, surtout aux femmes." a plaidé M. Coulibaly Sidiki.
Il explique par ailleurs comment il lui est venu l'idée de se lancer dans la production de la mangue séchée, une expérience burkinabé.
"Ayant fréquenté l'école coranique, après plusieurs années dans le commerce, je me suis lancé dans la filière mangue. Notamment la production et l'exportation de ce fruit comme nous le faisons toujours en Côte d'Ivoire. J'ai créé cette coopérative. Mais nous avons déploré les pertes dans cette filière. La moitié de nos produits pourrissait dans les plantations .Il n'est pas aisé pour le producteur d'écouler toutes ses mangues. En outre, les variétés telles l'Amélie et le Brooks ne sont pas exportables! Les clients n'en veulent pas",a déclaré M. Sidiki.
Après dix ans d'expérience ponctuées de difficultés, Coulibaly Sigakota va solliciter l'aide de partenaires burkinabé pour se lancer ,avec sa coopérative, dans la transformation de la mangue en récupérant les pertes chez les paysans. Il avait pour objectif d'absorber le chômage des jeunes à Ferkessédougou.
"Lorsque j'ai appris que la mangue est transformée au Burkina Faso,je m'y suis rendu, pour m'enrichir de leur expérience. Ensuite j'ai fait partir mon épouse là-bas pour apprendre le métier pendant deux ans. Grâce à mes partenaires Burkinabé, je n'ai pas eu de mal à monter cette PME. Ils m'ont envoyé des fours de séchage, des techniciens et un formateur pour mon personnel", soutient-t-il.
La CDFL/CI a beaucoup d'ambition pour la prochaine campagne.
"Nous voulons développer la société ! Notre souhait étant d'être la troisième entreprise agroindustrielle dans la région, après la SUCAF et la récente usine de transformation de l'anacarde. Cela nous permettra d'embaucher au moins 300 personnes et de faire une production de 50 tonnes de mangues séchées. Mais il nous faut trouver des financements. Nous lançons donc un appel pressant aux structures étatiques d'aide aux financements des entreprises afin qu'elles nous viennent en aide",a-t-il relevé.
"Les ivoiriens ont commencé à s'y intéresser déjà; les échantillons que nous mettons devant le portail attirent des personnes qui passent des commandes pour la consommation locale. Mme Coulibaly ne cache pas son ambition de conquérir le marché ivoirien.
ti/amak/ask
L’AIP a été invitée à suivre le processus de transformation sur le site de l’entreprise agro-industrielle sis quartier au Lanviara (Poundagnin), sur l'axe Ferké-Korhogo.
"La mangue peut être transformée en chips, en confiture, en galettes, en frites, en jus (…). Cette année nous avons expérimenté la mangue séchée, une expérience importée du Burkina Faso que nous avons réussie", a expliqué le responsable de la CDFL/CI, Coulibaly Sigakota Sidiki.
"Les mangues cueillies subissent beaucoup d'étapes avant d'être transformées. Elles sont mises à la murisserie, une fois mûres, une équipe les lave, une autre équipe les épluche avant de passer au découpage en plusieurs formes selon la commande des clients", a-t-il poursuivi.
"Il y a plusieurs gammes de mangue séchées dans la forme comme dans la couleur : les tranches, les frites, les galettes, les chips, les brisures (…). Après on fait la mise au four, ce qui dure au moins des heures, puis on passe à la mise en sachets, pour ensuite les mettre dans des cartons qui sont convoyés directement à l'acheteur par notre partenaire commercial qui est au Burkina Faso", a renchéri la directrice de l’entreprise, Mme Coulibaly.
"La mangue séchée à le goût de la mangue, elle en contient les caractéristiques et elle se conserve douze mois sur douze." a-t-elle souligné.
"Cette expérimentation est une réussite. Nous n'avons pas pu faire une grande quantité parce que nous sommes installés en fin de campagne! mais en trois semaines d'activités, le nombre de cartons obtenus n'est pas négligeable du tout!", a soutenu M. Coulibaly Sigakota.
La CDFL/CI envisage d'optimiser ses productions à la prochaine campagne, d'autant plus que la marchandise est immédiatement achetée par le client.
Mais elle souhaiterait avoir le soutien financier de l'Etat ou d'une structure d'aide aux nouveaux entrepreneurs.
"J'ai seulement fait l'école coranique. Je ne sais donc pas comment solliciter un financement de l'Etat de Côte d'Ivoire ni d'une structure d'aide aux entreprises en voie de création. Je demande donc qu'on me vienne en aide pour le développement de cette usine qui donnera de l'emploi aux jeunes, surtout aux femmes." a plaidé M. Coulibaly Sidiki.
Il explique par ailleurs comment il lui est venu l'idée de se lancer dans la production de la mangue séchée, une expérience burkinabé.
"Ayant fréquenté l'école coranique, après plusieurs années dans le commerce, je me suis lancé dans la filière mangue. Notamment la production et l'exportation de ce fruit comme nous le faisons toujours en Côte d'Ivoire. J'ai créé cette coopérative. Mais nous avons déploré les pertes dans cette filière. La moitié de nos produits pourrissait dans les plantations .Il n'est pas aisé pour le producteur d'écouler toutes ses mangues. En outre, les variétés telles l'Amélie et le Brooks ne sont pas exportables! Les clients n'en veulent pas",a déclaré M. Sidiki.
Après dix ans d'expérience ponctuées de difficultés, Coulibaly Sigakota va solliciter l'aide de partenaires burkinabé pour se lancer ,avec sa coopérative, dans la transformation de la mangue en récupérant les pertes chez les paysans. Il avait pour objectif d'absorber le chômage des jeunes à Ferkessédougou.
"Lorsque j'ai appris que la mangue est transformée au Burkina Faso,je m'y suis rendu, pour m'enrichir de leur expérience. Ensuite j'ai fait partir mon épouse là-bas pour apprendre le métier pendant deux ans. Grâce à mes partenaires Burkinabé, je n'ai pas eu de mal à monter cette PME. Ils m'ont envoyé des fours de séchage, des techniciens et un formateur pour mon personnel", soutient-t-il.
La CDFL/CI a beaucoup d'ambition pour la prochaine campagne.
"Nous voulons développer la société ! Notre souhait étant d'être la troisième entreprise agroindustrielle dans la région, après la SUCAF et la récente usine de transformation de l'anacarde. Cela nous permettra d'embaucher au moins 300 personnes et de faire une production de 50 tonnes de mangues séchées. Mais il nous faut trouver des financements. Nous lançons donc un appel pressant aux structures étatiques d'aide aux financements des entreprises afin qu'elles nous viennent en aide",a-t-il relevé.
"Les ivoiriens ont commencé à s'y intéresser déjà; les échantillons que nous mettons devant le portail attirent des personnes qui passent des commandes pour la consommation locale. Mme Coulibaly ne cache pas son ambition de conquérir le marché ivoirien.
ti/amak/ask