Plusieurs ménages de «Gobelet», un gros bidonville de la commune de Cocody où résident plusieurs Ambassadeurs, sont descendus, mardi, dans les rues pour manifester contre la démolition, lundi, de leurs habitations dans le cadre de l’opération de déguerpissement décidée par le gouvernement suite aux pluies diluviennes qui ont provoqué au mois de juin près de 40 morts dans le pays.
La circulation a été perturbée entre le Commissariat du 30è arrondissement (Attoban) et le restaurant Nuit de Saïgon, les populations de «Gobelet CMA», ayant barré la voie pour exprimer leur mécontentement.
« On ne peut pas contester une décision de l’Etat, mais nous n’avons pas été prévenus. Nous avons été surpris par l’arrivée des tracteurs », a déclaré à APA, Mamadou Traoré, le Président des habitants de « Gobelet » qui compte près de 70 000 habitants.
Impuissants face à la colère des manifestants, les policiers du 30è arrondissement ont reçu du renfort de la Brigade anti-émeute (BAE) et de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) après l’éclatement des heurts. Ces forces de l’ordre ont encerclé le périmètre avant de faire usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.
La relocalisation de quelque 3000 ménages comptant entre 20 000 et 30 000 personnes victimes des pluies diluviennes, coûtera 1,883 milliard de FCFA, selon les estimations du gouvernement ivoirien qui a déjà trouvé des espaces de 850 hectares à aménager dans le cadre de cette opération.
SB/mc/ls/hs/APA
La circulation a été perturbée entre le Commissariat du 30è arrondissement (Attoban) et le restaurant Nuit de Saïgon, les populations de «Gobelet CMA», ayant barré la voie pour exprimer leur mécontentement.
« On ne peut pas contester une décision de l’Etat, mais nous n’avons pas été prévenus. Nous avons été surpris par l’arrivée des tracteurs », a déclaré à APA, Mamadou Traoré, le Président des habitants de « Gobelet » qui compte près de 70 000 habitants.
Impuissants face à la colère des manifestants, les policiers du 30è arrondissement ont reçu du renfort de la Brigade anti-émeute (BAE) et de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) après l’éclatement des heurts. Ces forces de l’ordre ont encerclé le périmètre avant de faire usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.
La relocalisation de quelque 3000 ménages comptant entre 20 000 et 30 000 personnes victimes des pluies diluviennes, coûtera 1,883 milliard de FCFA, selon les estimations du gouvernement ivoirien qui a déjà trouvé des espaces de 850 hectares à aménager dans le cadre de cette opération.
SB/mc/ls/hs/APA
