Abidjan - L’Organisation mondiale de la santé (OMS) exhorte les Etats d’Afrique de l’Ouest à renforcer les "actions transfrontalières" contre la fièvre Ebola, qu’un "cas suspect" vient d’être enregistré dans un village du Libéria frontalier à la Côte d’ivoire.
"Il faut renforcer les actions transfrontalières et communautaires pour que l’ensemble de la sous-région soit libre de cette maladie qui provoque un retard au niveau des pays en termes de développement sanitaire, social et économique", a énoncé, mercredi à Conakry, le directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Luis G. Sambo.
Dr Sambo s’exprimait au sortir d’une audience avec le président guinéen, Alpha Condé, avec lequel il a abordé la question de "l’implication des communautés dans la lutte contre l’épidémie, l’amélioration des services de traitements afin de mettre fin à cette épidémie".
Il recommande également "de renforcer les capacités des unités de soins pour prévenir aussi les risques d’infection des agents de santé qui malheureusement ont été durement frappés par l’épidémie".
Dans le même temps, un communiqué du ministère ivoirien de la Santé et de la lutte contre le sida, annonce la découverte d’"un cas suspect de fièvre Ebola dans un village du Libéria qui fait frontière avec la Côte d’ivoire", demandant "aux populations des villages frontaliers du Libéria et de la Guinée de demeurer extrêmement vigilantes".
Face au "risque très élevé de propagation sur le territoire ivoirien " de cette maladie qui "provoque de nombreux décès", le ministère de la Santé appelle les habitants de cette zone à "déclarer en urgence aux services de santé tout sujet présentant les signes évocateurs de la fièvre Ebola à savoir fièvre, maux de tête et saignement".
Déclarée en janvier en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, la fièvre Ebola a fait, à ce jour selon l’OMS, quelque 600 morts sur 964 cas recensé.
En Côte d’Ivoire, où plusieurs mesures ont été prises pour éviter la propagation de cette épidémie, notamment l’interdiction de vente et consommation de gibiers, les messages de sensibilisation se multiplient aussi bien dans les médias qu’à travers des séances d’échanges publiques entre experts et populations dans les localités du pays.
tm
"Il faut renforcer les actions transfrontalières et communautaires pour que l’ensemble de la sous-région soit libre de cette maladie qui provoque un retard au niveau des pays en termes de développement sanitaire, social et économique", a énoncé, mercredi à Conakry, le directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Luis G. Sambo.
Dr Sambo s’exprimait au sortir d’une audience avec le président guinéen, Alpha Condé, avec lequel il a abordé la question de "l’implication des communautés dans la lutte contre l’épidémie, l’amélioration des services de traitements afin de mettre fin à cette épidémie".
Il recommande également "de renforcer les capacités des unités de soins pour prévenir aussi les risques d’infection des agents de santé qui malheureusement ont été durement frappés par l’épidémie".
Dans le même temps, un communiqué du ministère ivoirien de la Santé et de la lutte contre le sida, annonce la découverte d’"un cas suspect de fièvre Ebola dans un village du Libéria qui fait frontière avec la Côte d’ivoire", demandant "aux populations des villages frontaliers du Libéria et de la Guinée de demeurer extrêmement vigilantes".
Face au "risque très élevé de propagation sur le territoire ivoirien " de cette maladie qui "provoque de nombreux décès", le ministère de la Santé appelle les habitants de cette zone à "déclarer en urgence aux services de santé tout sujet présentant les signes évocateurs de la fièvre Ebola à savoir fièvre, maux de tête et saignement".
Déclarée en janvier en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, la fièvre Ebola a fait, à ce jour selon l’OMS, quelque 600 morts sur 964 cas recensé.
En Côte d’Ivoire, où plusieurs mesures ont été prises pour éviter la propagation de cette épidémie, notamment l’interdiction de vente et consommation de gibiers, les messages de sensibilisation se multiplient aussi bien dans les médias qu’à travers des séances d’échanges publiques entre experts et populations dans les localités du pays.
tm