Les employés de l’huilerie "Adam Afrique" de Sikensi (Sud, région de l’Agnéby-Tiassa) sont entrés en grève mardi, pour protester contre le mutisme de la direction de cette entreprise face à leurs revendications visant à obtenir de meilleures conditions de travail.
Selon les grévistes, les rencontres, initiées avec le patronat depuis 2008, n’ont jusqu’aujourd’hui pas abouti.
"Le mouvement de grève enclenché ce mardi est l’expression d’une véritable exaspération. Dès 7H00, nous avons tous arrêté de travailler pour marquer notre mécontentement", ont-ils expliqué.
Les revendications des grévistes, précise-t-on, concernent entre autres le passage du statut d’ouvrier à celui d’employé, l’augmentation des salaires, l’instauration d’une prime de salissure, la revalorisation de la prime de fin de campagne ainsi que celle du tonnage de l’huile traitée.
L’embauche des journaliers ayant plus de trois ans d’ancienneté, la confection d’une tenue de travail, le paiement des journaliers chaque quinzaine, ainsi que l’augmentation de l’aide à l’habitat et l’assurance maladie.
Sommés de dégager les lieux par le directeur général, Soudan Rouhan, les grévistes ont subi le courroux des forces de l’ordre, pour avoir refusé d’obtempérer, relève-t-on. Des blessés sont à déplorer.
Les tentatives pour entrer en contact avec les responsables de l’entreprise sont demeurées vaines jusqu’à présent.
akn/gak/kkp/kam
Selon les grévistes, les rencontres, initiées avec le patronat depuis 2008, n’ont jusqu’aujourd’hui pas abouti.
"Le mouvement de grève enclenché ce mardi est l’expression d’une véritable exaspération. Dès 7H00, nous avons tous arrêté de travailler pour marquer notre mécontentement", ont-ils expliqué.
Les revendications des grévistes, précise-t-on, concernent entre autres le passage du statut d’ouvrier à celui d’employé, l’augmentation des salaires, l’instauration d’une prime de salissure, la revalorisation de la prime de fin de campagne ainsi que celle du tonnage de l’huile traitée.
L’embauche des journaliers ayant plus de trois ans d’ancienneté, la confection d’une tenue de travail, le paiement des journaliers chaque quinzaine, ainsi que l’augmentation de l’aide à l’habitat et l’assurance maladie.
Sommés de dégager les lieux par le directeur général, Soudan Rouhan, les grévistes ont subi le courroux des forces de l’ordre, pour avoir refusé d’obtempérer, relève-t-on. Des blessés sont à déplorer.
Les tentatives pour entrer en contact avec les responsables de l’entreprise sont demeurées vaines jusqu’à présent.
akn/gak/kkp/kam
