Gagnoa – Des agents commis au Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) 2014 dans le département de Gagnoa ont manifesté, mercredi, dans la cour de la préfecture pour réclamer le paiement "des primes de risque, de ratissage et de redéploiement", a constaté l’AIP.
"Juste après la conduite de l’opération de recensement proprement dite, on nous a maintenus dans nos localités respectives pour ce qui a été appelé alors le redéploiement. Après cela, a suivi le ratissage. Après tout cela, on a entendu le ministre Mabri dire à la télévision qu’il nous versait 30% des primes de risque qui équivalent pour certains d’entre nous (ndlr: les chefs d’équipe) à 45.000 FCFA, et les autres (agents recenseurs) à 30.000 FCFA.
En plus du bonus de 30.000 FCFA", a expliqué le porte-parole des manifestants, Ange Tibé.
"A Gagnoa, certains d’entre nous devaient percevoir au moins 60.000 FCFA et d’autres 75.000 FCFA. Mais depuis, on fait des vas-et-viens à la préfecture. On nous amadoue, l’argent va venir, mais toujours rien. Alors qu’ailleurs à Abidjan et dans d’autres localités du pays, nos camarades ont perçu leur dû", a-t-il ajouté.
M. Tibé a souligné que malgré les assurances du préfet qui a échangé avec eux mardi, le coordonnateur local du RGPH, Daniel Yao Kouamé, les a renvoyés vers le ministère du Plan et du Développement pour percevoir ces primes. Selon lui, le préfet a joint téléphoniquement le directeur régional de l’INS qui a confirmé qu’à Abidjan et dans d’autres localités, les agents recenseurs ont été payés.
"C’est pour cette raison que nous nous sommes rendus ce matin à la préfecture en masse pour réclamer notre argent’’, a soutenu le chef de file des manifestants.
Pour Daniel Yao Kouamé, les agents concernés par les primes sont ceux qui ont fait le ratissage lors du passage du ministre Allah Kouadio Rémi.
"Hier (mardi), ils étaient venus nous voir pour leur argent. Le préfet les a reçus pour les rassurer. Le retard accusé dans le paiement de leurs primes n’est pas de notre fait. On n’a pas de liquidité, tout simplement parce que Abidjan n’a pas encore envoyé l’argent de Gagnoa’’, s'est défendu M. Yao, interrogé par l’AIP.
Le préfet de police de Gagnoa, Kamangaté Zoumana, et quelques-uns de ses agents sont arrivés à la préfecture vers 10h 30, pour rétablir l’ordre public.
Le RGPH 2014 vient après celui de 1998, en raison des multiples crises survenues en Côte d’Ivoire depuis plus d’une décennie.
(AIP)
ja/kkp/ask
"Juste après la conduite de l’opération de recensement proprement dite, on nous a maintenus dans nos localités respectives pour ce qui a été appelé alors le redéploiement. Après cela, a suivi le ratissage. Après tout cela, on a entendu le ministre Mabri dire à la télévision qu’il nous versait 30% des primes de risque qui équivalent pour certains d’entre nous (ndlr: les chefs d’équipe) à 45.000 FCFA, et les autres (agents recenseurs) à 30.000 FCFA.
En plus du bonus de 30.000 FCFA", a expliqué le porte-parole des manifestants, Ange Tibé.
"A Gagnoa, certains d’entre nous devaient percevoir au moins 60.000 FCFA et d’autres 75.000 FCFA. Mais depuis, on fait des vas-et-viens à la préfecture. On nous amadoue, l’argent va venir, mais toujours rien. Alors qu’ailleurs à Abidjan et dans d’autres localités du pays, nos camarades ont perçu leur dû", a-t-il ajouté.
M. Tibé a souligné que malgré les assurances du préfet qui a échangé avec eux mardi, le coordonnateur local du RGPH, Daniel Yao Kouamé, les a renvoyés vers le ministère du Plan et du Développement pour percevoir ces primes. Selon lui, le préfet a joint téléphoniquement le directeur régional de l’INS qui a confirmé qu’à Abidjan et dans d’autres localités, les agents recenseurs ont été payés.
"C’est pour cette raison que nous nous sommes rendus ce matin à la préfecture en masse pour réclamer notre argent’’, a soutenu le chef de file des manifestants.
Pour Daniel Yao Kouamé, les agents concernés par les primes sont ceux qui ont fait le ratissage lors du passage du ministre Allah Kouadio Rémi.
"Hier (mardi), ils étaient venus nous voir pour leur argent. Le préfet les a reçus pour les rassurer. Le retard accusé dans le paiement de leurs primes n’est pas de notre fait. On n’a pas de liquidité, tout simplement parce que Abidjan n’a pas encore envoyé l’argent de Gagnoa’’, s'est défendu M. Yao, interrogé par l’AIP.
Le préfet de police de Gagnoa, Kamangaté Zoumana, et quelques-uns de ses agents sont arrivés à la préfecture vers 10h 30, pour rétablir l’ordre public.
Le RGPH 2014 vient après celui de 1998, en raison des multiples crises survenues en Côte d’Ivoire depuis plus d’une décennie.
(AIP)
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