La région administrative de N'Zérékoré, avoisinant la Côte d'Ivoire et le Liberia, vient d'être touchée par le virus Ebola, avec l'apparition de 5 cas confirmés dont 2 décès, a-ton appris de source sanitaire.
Selon Dr Sakoba Keita, chef de division prévention et lutte contre la maladie au ministre guinéen de la Santé, le virus a atteint cette préfecture à cause de l'arrivée d'un malade, venu du Libéria, qui veut se faire soigner en Guinée.
Après la mort de ce dernier il y a quelques jours, ses parents l'ont enterré sans aucune assistance des agents de la santé.
Tous les parents qui ont manipulé le corps de la victime ont aussitôt été contaminés et ont développé la maladie.
Les autorités sanitaires de la préfecture ont dépêché des équipes médicales pour identifier les contacts et évacuer les malades notifiés dans le centre de traitement et de prise en charge des malades d'Ebola, situé dans la préfecture de Guékédou, épicentre de l'épidémie en Guinée.
"Tant que nos parents sont en mouvement dans les régions touchées, il sera difficile de limiter les cas de contamination des nouvelles localités", a dit Dr Keita.
Il estime que malgré la sensibilisation et les campagnes de communication assurées par les organisations non gouvernementales (ONG) et par les medias de proximité (radios rurales), certaines personnes sont toujours réticentes aux messages de prévention contre l'épidémie d'Ebola.
C'est pourquoi, a-t-il indiqué, on continue encore à transporter des corps d'une localité à une autre et de nombreuses familles continuent à organiser des cérémonies funéraires pour les personnes décédées de la maladie.
A Guékédou, les habitants de 26 villages infectés par l'épidémie se sont élevés récemment contre à la présence du personnel médical et des agents de Médecins Sns Frontières, venus s'occuper des malades d'Ebola.
80% des contaminations de la fièvre Ebola se fait par la touchée ou la manipulation des corps des malades morts de l'épidémie, a ajouté le spécialiste de la prévention.
Selon Dr Sakoba Keita, chef de division prévention et lutte contre la maladie au ministre guinéen de la Santé, le virus a atteint cette préfecture à cause de l'arrivée d'un malade, venu du Libéria, qui veut se faire soigner en Guinée.
Après la mort de ce dernier il y a quelques jours, ses parents l'ont enterré sans aucune assistance des agents de la santé.
Tous les parents qui ont manipulé le corps de la victime ont aussitôt été contaminés et ont développé la maladie.
Les autorités sanitaires de la préfecture ont dépêché des équipes médicales pour identifier les contacts et évacuer les malades notifiés dans le centre de traitement et de prise en charge des malades d'Ebola, situé dans la préfecture de Guékédou, épicentre de l'épidémie en Guinée.
"Tant que nos parents sont en mouvement dans les régions touchées, il sera difficile de limiter les cas de contamination des nouvelles localités", a dit Dr Keita.
Il estime que malgré la sensibilisation et les campagnes de communication assurées par les organisations non gouvernementales (ONG) et par les medias de proximité (radios rurales), certaines personnes sont toujours réticentes aux messages de prévention contre l'épidémie d'Ebola.
C'est pourquoi, a-t-il indiqué, on continue encore à transporter des corps d'une localité à une autre et de nombreuses familles continuent à organiser des cérémonies funéraires pour les personnes décédées de la maladie.
A Guékédou, les habitants de 26 villages infectés par l'épidémie se sont élevés récemment contre à la présence du personnel médical et des agents de Médecins Sns Frontières, venus s'occuper des malades d'Ebola.
80% des contaminations de la fièvre Ebola se fait par la touchée ou la manipulation des corps des malades morts de l'épidémie, a ajouté le spécialiste de la prévention.