Abidjan - La section Côte d’Ivoire du Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’Ouest (RASALAO) a procédé, mardi à Abidjan, au lancement d’une campagne qu’elle va conduire dans trois localités de l’Ouest du pays pour sensibiliser les populations contre l’usage illicite des armes légères.
Dénommée "campagne de formation, de sensibilisation et de plaidoyer contre l’usage illicite des armes légères dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire", le projet bénéficie du soutien financier de la fondation américaine, National endowment for democratie (NED) à hauteur de plus de 17 millions de FCFA.
La campagne se déroulera sur 12 mois dans les départements de Bloléquin, Danané et Soubré.
Selon le président du RASALAO-CI, Karamoko Diakité, elle consistera notamment à sensibiliser les populations des localités sus-désignées de même que "les entités armées formelles et informelles" sur les droits de l’homme et, à les former en matière de législation sur les armes légères dans l’objectif d’un renforcement de la cohésion sociale, d’une consolidation de la paix et de la sécurité.
"L’Ouest de la Côte d’Ivoire a particulièrement subi de lourdes pertes pendant la rébellion depuis 2002 et le conflit armé postélectoral de 2010-2011. Si cette situation a connu une nette amélioration, elle pourrait se détériorer cependant avec l’imminence des élections présidentielles de 2015 et la méconnaissance des droits de l’homme et de la législation sur les armes légères et de petit calibre (ALPC)", a noté M. Karamoko Diakité.
(AIP)
kg/tm
Dénommée "campagne de formation, de sensibilisation et de plaidoyer contre l’usage illicite des armes légères dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire", le projet bénéficie du soutien financier de la fondation américaine, National endowment for democratie (NED) à hauteur de plus de 17 millions de FCFA.
La campagne se déroulera sur 12 mois dans les départements de Bloléquin, Danané et Soubré.
Selon le président du RASALAO-CI, Karamoko Diakité, elle consistera notamment à sensibiliser les populations des localités sus-désignées de même que "les entités armées formelles et informelles" sur les droits de l’homme et, à les former en matière de législation sur les armes légères dans l’objectif d’un renforcement de la cohésion sociale, d’une consolidation de la paix et de la sécurité.
"L’Ouest de la Côte d’Ivoire a particulièrement subi de lourdes pertes pendant la rébellion depuis 2002 et le conflit armé postélectoral de 2010-2011. Si cette situation a connu une nette amélioration, elle pourrait se détériorer cependant avec l’imminence des élections présidentielles de 2015 et la méconnaissance des droits de l’homme et de la législation sur les armes légères et de petit calibre (ALPC)", a noté M. Karamoko Diakité.
(AIP)
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