La tournée nationale du Cercle des artistes pour l’émergence culturelle (Cape) initialement prévue pour le 16 août 2014 à Kong est reportée du 28 au 30 août 2014. L’information a été donnée par le président du Cape, Noël Dourey, au cours de sa rencontre avec la presse, en présence des artistes. Au dire du conférencier, ce changement de date relève de la volonté des autorités qui accordent un intérêt affiché à leur mission.
Placée sous le parrainage du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko et sous la présidence du ministre des Affaires présidentielles, par ailleurs Député-maire de Kong, Brahima Ouattara, la visite à Kong se fera autour d’un programme concocté en faveur de ces trois jours de mise en exergue de la culture de l’excellence. Une conférence-débat animée, à cet effet, par Loukimane Kamara, Dg de la Sicogi aura lieu le 28 août 2014, à Kong avec pour thème : « De l’indépendance à l’émergence, le cas de la culture ». La journée du 29 août sera consacrée à la réhabilitation des sites de la ville, au planting des arbres et à un match de gala, qui opposera les artistes aux cadres du village. Un méga-concert marquera l’apothéose de cette visite, qui permettra au Cape de mettre le cap sur les 31 régions de la Côte d’Ivoire.
Pour ce faire, ND a encouragé les artistes à cultiver l’amour de leur métier. « Nous devons faire en sorte que celui qui a choisi ce métier n’ait pas honte de l’exercer », a-t-il dit. Saisissant l’occasion pour inviter les producteurs à beaucoup de professionnalisme. « La Côte d’Ivoire est le seul pays où, pour être producteur, on n’a pas besoin de licence », a-t-il déploré.
Selon le président des artistes pour l’émergence, le producteur doit être domicilié dans une maison de production, avoir une caution, un registre de commerce. Une condition sine-qua-non qui vise à valoriser, à l’en croire, le vocable émergence. « L’émergence ne doit pas être un simple mot à la bouche. Nous voulons lui donner un sens », s’est-il exprimé. Non sans demander à l’Etat de faire un contrôle d’achat pour la distribution des œuvres, en vue de lutter contre la piraterie.
Aimond Williams, président de la Fondaci a, pour sa part, exhorté les artistes à se manifester autour des actions des autorités pour l’émergence culturelle. « Pour que les autorités nous prennent au sérieux, nous devons faire notre mea-culpa. Il n’y a pas de couleur politique au Cape. C’est pour notre bien-être. Nous cherchons à sortir de notre précarité », a-t-il expliqué devant ses pairs. Qui ont échangé franchement avec les précurseurs du Cape, avant la présentation officielle du bureau exécutif.
Aimé Dinguy’s N
Placée sous le parrainage du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko et sous la présidence du ministre des Affaires présidentielles, par ailleurs Député-maire de Kong, Brahima Ouattara, la visite à Kong se fera autour d’un programme concocté en faveur de ces trois jours de mise en exergue de la culture de l’excellence. Une conférence-débat animée, à cet effet, par Loukimane Kamara, Dg de la Sicogi aura lieu le 28 août 2014, à Kong avec pour thème : « De l’indépendance à l’émergence, le cas de la culture ». La journée du 29 août sera consacrée à la réhabilitation des sites de la ville, au planting des arbres et à un match de gala, qui opposera les artistes aux cadres du village. Un méga-concert marquera l’apothéose de cette visite, qui permettra au Cape de mettre le cap sur les 31 régions de la Côte d’Ivoire.
Pour ce faire, ND a encouragé les artistes à cultiver l’amour de leur métier. « Nous devons faire en sorte que celui qui a choisi ce métier n’ait pas honte de l’exercer », a-t-il dit. Saisissant l’occasion pour inviter les producteurs à beaucoup de professionnalisme. « La Côte d’Ivoire est le seul pays où, pour être producteur, on n’a pas besoin de licence », a-t-il déploré.
Selon le président des artistes pour l’émergence, le producteur doit être domicilié dans une maison de production, avoir une caution, un registre de commerce. Une condition sine-qua-non qui vise à valoriser, à l’en croire, le vocable émergence. « L’émergence ne doit pas être un simple mot à la bouche. Nous voulons lui donner un sens », s’est-il exprimé. Non sans demander à l’Etat de faire un contrôle d’achat pour la distribution des œuvres, en vue de lutter contre la piraterie.
Aimond Williams, président de la Fondaci a, pour sa part, exhorté les artistes à se manifester autour des actions des autorités pour l’émergence culturelle. « Pour que les autorités nous prennent au sérieux, nous devons faire notre mea-culpa. Il n’y a pas de couleur politique au Cape. C’est pour notre bien-être. Nous cherchons à sortir de notre précarité », a-t-il expliqué devant ses pairs. Qui ont échangé franchement avec les précurseurs du Cape, avant la présentation officielle du bureau exécutif.
Aimé Dinguy’s N