Abengourou- Des scieurs clandestins ont saccagé, lundi, à Abengourou, une unité industrielle de transformation de bois, la "nouvelle société d’exploitation forestière de l’Indénié (NSEFI)".
Plusieurs véhicules, propriété de cette scierie, ont été saccagés ou incendiés. Les vitres du bâtiment abritant l’administration de l’entreprise ont volé en éclat et des impacts de balles d’arme automatique sont visibles sur ses murs. Du matériel de bureau ainsi que plusieurs outils et pièces de rechange de l’usine ont été démolis ou détruits par le feu, a constaté l’AIP.
"C’est vrai que nous ne les avons pas encore chiffrés, mais comme vous pouvez le constater vous-même les dégâts sont importants", déplore le premier responsable de la société, Lakiss Ibrahim, demandant que justice soit faite.
Cette attaque musclée de la NSEFI fait suite à une mission de contrôle effectuée dimanche dernier par des agents des forces de l’ordre dans différentes menuiseries de la ville. Au cours de cette mission, dont l’objectif était de saisir le bois issus du sciage clandestin, les agents de sécurité ont été pris à partie par des individus blessant l’un d’entre eux.
Selon le patron de la NSEFI, ces agents de sécurité agissaient pourtant en application du décret présidentiel n°2013-815 du 26 novembre 2013 portant interdiction du sciage à façon. Le sciage à façon s’entend le sciage du bois brut en produits semi-finis, effectué au moyen d’une tronçonneuse, d’un mobile ou d’un matériel semblable, sur un site d’abattage.
(AIP)
Rkk/ask
Plusieurs véhicules, propriété de cette scierie, ont été saccagés ou incendiés. Les vitres du bâtiment abritant l’administration de l’entreprise ont volé en éclat et des impacts de balles d’arme automatique sont visibles sur ses murs. Du matériel de bureau ainsi que plusieurs outils et pièces de rechange de l’usine ont été démolis ou détruits par le feu, a constaté l’AIP.
"C’est vrai que nous ne les avons pas encore chiffrés, mais comme vous pouvez le constater vous-même les dégâts sont importants", déplore le premier responsable de la société, Lakiss Ibrahim, demandant que justice soit faite.
Cette attaque musclée de la NSEFI fait suite à une mission de contrôle effectuée dimanche dernier par des agents des forces de l’ordre dans différentes menuiseries de la ville. Au cours de cette mission, dont l’objectif était de saisir le bois issus du sciage clandestin, les agents de sécurité ont été pris à partie par des individus blessant l’un d’entre eux.
Selon le patron de la NSEFI, ces agents de sécurité agissaient pourtant en application du décret présidentiel n°2013-815 du 26 novembre 2013 portant interdiction du sciage à façon. Le sciage à façon s’entend le sciage du bois brut en produits semi-finis, effectué au moyen d’une tronçonneuse, d’un mobile ou d’un matériel semblable, sur un site d’abattage.
(AIP)
Rkk/ask