Le 7 août 2014, la Côte d’Ivoire indépendante aura un an de plus. Un anniversaire entre espoirs et doutes chez les populations. Il est incontestable que notre pays a fait des avancées remarquables sur le chemin de la paix, de la réconciliation nationale et du renforcement de la cohésion sociale. Des individus, des familles et des communautés qui, hier, pour des raisons politiques ou autres, étaient divisés, réapprennent à vivre ensemble, à se parler, à s’écouter et à se comprendre. Les attitudes de méfiance, les préjugés et les suspicions cèdent peu à peu le pas au dialogue intercommunautaire, interculturel ou interreligieux. Les mesures d’apaisement prises par le Gouvernement, à travers la liberté provisoire accordée aux prisonniers de la crise postélectorale de novembre 2010, ont apporté une embellie dans l’environnement politique national. Cette embellie a été renforcée par le dialogue entre le Gouvernement et les partis politiques de l’opposition. La nouvelle Côte d’Ivoire, porteuse d’espoirs pour un peuple qui veut résolument s’engager sur la voie d’une paix sociale durable, se dessine chaque jour davantage grâce aux efforts incessants de tous ceux qui ont placé l’intérêt général au-dessus des intérêts particuliers et partisans. Les conditions pour un pays engagé dans la perspective de l’émergence à l’horizon 2020 se mettent progressivement en place. Mais pour un pas en avant, combien de pas en arrière menacent une sortie définitive de crise ?
L’anniversaire du 7 août 2014 doit être une occasion de rétrospection individuelle et collective. Qu’avons-nous fait de l’héritage que le père fondateur de la nation ivoirienne nous a laissé ? Qu’avons-nous fait, chacun à son niveau, pour que notre pays retrouve son unité, gage d’un avenir plein d’espérance. Quelles leçons avons-nous tiré des paroles fortes de l’hymne national qui fait de notre pays une terre d’espérance ? Qu’est devenue la patrie de la vraie fraternité ? Les frémissements de plus en plus visibles à l’approche des élections présidentielles de 2015 suscitent déjà beaucoup d’inquiétudes et de craintes au sein des populations.
En ce jour mémorable, il n’est pas inutile de méditer quelques paroles extraites du discours prononcé par le président Félix Houphouët-Boigny le 7 août 1960 :
« Armons-nous contre la misère, contre les incompréhensions, mais de grâce, ne portons aucune arme contre notre prochain, parce que c’est notre frère. Chers enfants de chez nous, je vous invite à répondre à l’appel de la fraternité ».
La Côte d’Ivoire vient de vivre deux décennies de crises et de douleurs dues à l’intolérance, à l’indifférence, à l’incompréhension, à l’arrogance, au mépris de l’autre, à l’exclusion. Nous avons perdu le sens de la solidarité, de la justice, de l’équité, de la mesure, de la tolérance, de l’humilité, du pardon, du respect et de l’acceptation de l’autre, quelles que soient ses origines géographiques ou ethniques, quelle que soit son appartenance religieuse ou politique. Il appartient à tous et à chacun de revenir aux valeurs fondamentales qui sont des piliers essentiels d’une nation qui aspire à offrir des chances égales d’épanouissement à tous ses citoyens.
Le Programme National de Cohésion Sociale, dont la mission est de ressouder les liens sociaux fragilisés par les différentes crises qui ont marqué ces deux dernières décennies la vie sociopolitique nationale, exhorte chaque habitant de la Côte d’Ivoire à faire les concessions et sacrifices nécessaires pour que notre pays retrouve les valeurs de solidarité et de fraternité qui on été la source du miracle économique ivoirien. Cela, nous le pouvons.. Que la culture de la paix soit visible dans nos comportements quotidiens. Nous devons savoir vivre avec nos différences pour bâtir une Nation forte
Bonne Fête de l’Indépendance 2014 à tous et à toutes, solidaires pour Une Côte d’Ivoire Indivisible, fraternelle et prospère !
Abidjan le 6 août 2014
La Directrice Coordonnatrice
Pr. KONE Mariatou
L’anniversaire du 7 août 2014 doit être une occasion de rétrospection individuelle et collective. Qu’avons-nous fait de l’héritage que le père fondateur de la nation ivoirienne nous a laissé ? Qu’avons-nous fait, chacun à son niveau, pour que notre pays retrouve son unité, gage d’un avenir plein d’espérance. Quelles leçons avons-nous tiré des paroles fortes de l’hymne national qui fait de notre pays une terre d’espérance ? Qu’est devenue la patrie de la vraie fraternité ? Les frémissements de plus en plus visibles à l’approche des élections présidentielles de 2015 suscitent déjà beaucoup d’inquiétudes et de craintes au sein des populations.
En ce jour mémorable, il n’est pas inutile de méditer quelques paroles extraites du discours prononcé par le président Félix Houphouët-Boigny le 7 août 1960 :
« Armons-nous contre la misère, contre les incompréhensions, mais de grâce, ne portons aucune arme contre notre prochain, parce que c’est notre frère. Chers enfants de chez nous, je vous invite à répondre à l’appel de la fraternité ».
La Côte d’Ivoire vient de vivre deux décennies de crises et de douleurs dues à l’intolérance, à l’indifférence, à l’incompréhension, à l’arrogance, au mépris de l’autre, à l’exclusion. Nous avons perdu le sens de la solidarité, de la justice, de l’équité, de la mesure, de la tolérance, de l’humilité, du pardon, du respect et de l’acceptation de l’autre, quelles que soient ses origines géographiques ou ethniques, quelle que soit son appartenance religieuse ou politique. Il appartient à tous et à chacun de revenir aux valeurs fondamentales qui sont des piliers essentiels d’une nation qui aspire à offrir des chances égales d’épanouissement à tous ses citoyens.
Le Programme National de Cohésion Sociale, dont la mission est de ressouder les liens sociaux fragilisés par les différentes crises qui ont marqué ces deux dernières décennies la vie sociopolitique nationale, exhorte chaque habitant de la Côte d’Ivoire à faire les concessions et sacrifices nécessaires pour que notre pays retrouve les valeurs de solidarité et de fraternité qui on été la source du miracle économique ivoirien. Cela, nous le pouvons.. Que la culture de la paix soit visible dans nos comportements quotidiens. Nous devons savoir vivre avec nos différences pour bâtir une Nation forte
Bonne Fête de l’Indépendance 2014 à tous et à toutes, solidaires pour Une Côte d’Ivoire Indivisible, fraternelle et prospère !
Abidjan le 6 août 2014
La Directrice Coordonnatrice
Pr. KONE Mariatou