Un fonds pour indemniser les victimes de la crise ivoirienne sera mis en place avant la fin de l’année, a annoncé, mercredi soir, le Chef de l’Etat Alassane Ouattara dans une interview radiotélévisée à l’occasion de la célébration du 54e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire prévu, jeudi.
« Je mettrai en place un fond spécial pour les victimes de la crise ivoirienne parce qu’il y a beaucoup qui ont tout perdu », a déclaré M. Ouattara interrogé par deux journalistes de la Radio télévision ivoirienne (RTI, service public).
Ce fond, a-t-il ajouté « sera effectif d’ici la fin de cette année quand j’aurai la liste des victimes qui sera transmise par la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) ».
Selon M. Ouattara, « cette Commission va finir son travail dans les mois qui viennent, septembre ou octobre ». « Il faut que ces victimes sentent la solidarité de l’Etat », a poursuivi le Chef de l’Etat ivoirien en saluant par ailleurs, le travail remarquable effectué par le Programme national de cohésion sociale (PNCS).
Mise en place après la crise postélectorale qui a fait au moins 3 000 morts entre 2010 et 2011, la CDVR, dirigée par l’ex-Premier ministre Charles Konan Banny a pour missions de « rechercher la vérité, situer les responsabilités » et « entendre les victimes, les auteurs et les témoins au cours d’une séance publique ».
Cette institution devra en outre prendre en compte la période des différentes crises successives qu’a connue la Côte d’Ivoire après la mort du premier Président de ce pays, Félix Houphouët-Boigny en décembre 1993.
LS/APA
« Je mettrai en place un fond spécial pour les victimes de la crise ivoirienne parce qu’il y a beaucoup qui ont tout perdu », a déclaré M. Ouattara interrogé par deux journalistes de la Radio télévision ivoirienne (RTI, service public).
Ce fond, a-t-il ajouté « sera effectif d’ici la fin de cette année quand j’aurai la liste des victimes qui sera transmise par la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) ».
Selon M. Ouattara, « cette Commission va finir son travail dans les mois qui viennent, septembre ou octobre ». « Il faut que ces victimes sentent la solidarité de l’Etat », a poursuivi le Chef de l’Etat ivoirien en saluant par ailleurs, le travail remarquable effectué par le Programme national de cohésion sociale (PNCS).
Mise en place après la crise postélectorale qui a fait au moins 3 000 morts entre 2010 et 2011, la CDVR, dirigée par l’ex-Premier ministre Charles Konan Banny a pour missions de « rechercher la vérité, situer les responsabilités » et « entendre les victimes, les auteurs et les témoins au cours d’une séance publique ».
Cette institution devra en outre prendre en compte la période des différentes crises successives qu’a connue la Côte d’Ivoire après la mort du premier Président de ce pays, Félix Houphouët-Boigny en décembre 1993.
LS/APA
