Abidjan - Les autorités ivoiriennes ont décrété, vendredi à Abidjan, un niveau d’alerte "très élevé" face à la fièvre Ebola en Côte d’Ivoire, pays voisin du Liberia et de la Guinée, où l’épidémie a fait des centaines de morts.
"La menace est passée d’un stade élevé à très élevé. Le risque que la maladie se propage chez nous est réel et même extrêmement élevé", a déclaré à l’AFP le Dr Daouda Coulibaly, chef du service de surveillance épidémiologique de l’Institut d’hygiène d’Abidjan.
Le pays a pris une batterie de mesures supplémentaires en insistant sur la surveillance communautaire depuis que l’épidémie de fièvre hémorragique connaît une recrudescence dans la région ouest-africaine.
"Nous avons installé des comités d’éveil et de surveillance Ebola dans les quartiers et les villages", a expliqué le Dr Coulibaly, sans donner de chiffres. "C’est la surveillance communautaire qui va nous permettre de venir à bout de cette maladie", a-t-il estimé.
Les autorités sanitaires ivoiriennes ont également renforcé la surveillance
à l’aéroport d’Abidjan.
"Tous les passagers en provenance des zones affectées par la fièvre seront contrôlés automatiquement à l’aéroport", explique le Dr Coulibaly, soulignant que le risque de "contamination à travers le transport aérien est également élevée".
Abidjan avait déploré à la mi-juin un "relâchement de la vigilance" face à
la maladie. Aucun cas n’a pour l’instant été signalé dans le pays où des
mesures ont été prises fin mars pour éviter toute contamination.
Mais les recommandations visant à éviter de consommer ou manipuler de la
"viande de brousse", soit du gibier, à commencer par l’agouti, un gros
rongeur, ne sont plus suivies.
"Les mesures sont de moins en moins respectées. Les populations baissent de
vigilance et commencent à reprendre des habitudes qui pourraient nous exposer"
à des cas de contamination, avait déploré le professeur Simplice Dagnan,
directeur de l’Institut national d’hygiène publique.
Le virus Ebola, mortel dans neuf cas sur dix, aurait été véhiculé par des
chauve-souris en Guinée, selon les autorités de ce pays. Il peut aussi l’être
par des chimpanzés, des gorilles, des antilopes, etc.
Il se transmet entre humains par contact direct avec le sang, les liquides
biologiques ou les tissus des sujets infectés.
ck/sd
"La menace est passée d’un stade élevé à très élevé. Le risque que la maladie se propage chez nous est réel et même extrêmement élevé", a déclaré à l’AFP le Dr Daouda Coulibaly, chef du service de surveillance épidémiologique de l’Institut d’hygiène d’Abidjan.
Le pays a pris une batterie de mesures supplémentaires en insistant sur la surveillance communautaire depuis que l’épidémie de fièvre hémorragique connaît une recrudescence dans la région ouest-africaine.
"Nous avons installé des comités d’éveil et de surveillance Ebola dans les quartiers et les villages", a expliqué le Dr Coulibaly, sans donner de chiffres. "C’est la surveillance communautaire qui va nous permettre de venir à bout de cette maladie", a-t-il estimé.
Les autorités sanitaires ivoiriennes ont également renforcé la surveillance
à l’aéroport d’Abidjan.
"Tous les passagers en provenance des zones affectées par la fièvre seront contrôlés automatiquement à l’aéroport", explique le Dr Coulibaly, soulignant que le risque de "contamination à travers le transport aérien est également élevée".
Abidjan avait déploré à la mi-juin un "relâchement de la vigilance" face à
la maladie. Aucun cas n’a pour l’instant été signalé dans le pays où des
mesures ont été prises fin mars pour éviter toute contamination.
Mais les recommandations visant à éviter de consommer ou manipuler de la
"viande de brousse", soit du gibier, à commencer par l’agouti, un gros
rongeur, ne sont plus suivies.
"Les mesures sont de moins en moins respectées. Les populations baissent de
vigilance et commencent à reprendre des habitudes qui pourraient nous exposer"
à des cas de contamination, avait déploré le professeur Simplice Dagnan,
directeur de l’Institut national d’hygiène publique.
Le virus Ebola, mortel dans neuf cas sur dix, aurait été véhiculé par des
chauve-souris en Guinée, selon les autorités de ce pays. Il peut aussi l’être
par des chimpanzés, des gorilles, des antilopes, etc.
Il se transmet entre humains par contact direct avec le sang, les liquides
biologiques ou les tissus des sujets infectés.
ck/sd