Abidjan - L’ONG sénégalaise Action humaine pour le développement intégré (AHDIS), dirigée par l’économiste sénégalais Amacodou Diouf, préconise la mise sur pied d’un comité national de prévention et de lutte contre la fièvre hémorragique Ebola.
‘’La composition d’un tel comité devrait suivre une démarche inclusive, en n’omettant aucun organe étatique, de la société civile ou du secteur privé susceptible de pouvoir apporter son concours à l’éradication de la menace et de la maladie à virus Ebola’’, précise l’ONG dans un communiqué.
Elle invite aussi le gouvernement à ‘’appliquer rigoureusement les recommandations de l’OMS contenues dans sa déclaration en date du 8 août 2014 sur la réunion du Comité d’urgence du Règlement sanitaire international concernant la flambée de la maladie à virus Ebola en Afrique de l’Ouest.’’
Dans cette déclaration, rappelle AHDIS, l’OMS recommande aux Etats pas encore touchés mais qui ont des frontières terrestres avec des Etats affectés, de ‘’mettre en place d’urgence une surveillance des groupes de cas de fièvre ou de décès inexpliqués dus à une affection fébrile’’.
L’OMS recommande d’instituer l’accès à des laboratoires qualifiés pour le diagnostic de la maladie à virus Ebola, de veiller à ce que les agents de santé connaissent les procédures de prévention et de lutte contre l’infection.
Les agents en question doivent être également formés à l’application desdites mesures et à l’établissement d’équipes d’intervention rapide ayant la capacité d’enquêter sur les cas de maladie à virus Ebola, leurs contacts et de les prendre en charge, préconise l’OMS, citée par AHDIS.
L’ONG affirme avoir pris ‘’bonne note des déclarations des autorités sanitaires’’, assurant que des mesures idoines ont été prises pour protéger les populations, dont un plan de surveillance épidémiologique et la formation du personnel de la santé pour une prise en charge adéquate de cas éventuellement déclaré dans le pays.
‘’Toutefois, déclare-t-elle dans ce communiqué, nous tenons à afficher notre scepticisme face une gestion discrétionnaire de la menace Ebola et devant de multiples rumeurs et de fausses informations qui circulent à cause du bas niveau d’information et de sensibilisation des populations’’.
Une personne présentant des symptômes renvoyant à la fièvre Ebola a été placée en quarantaine par les services de l'hôpital de Ourossogui (nord), a-t-on appris du médecin-chef de la région médicale de Matam, le docteur Doudou Sène. Des prélèvements ont été faits sur lui et envoyés à Dakar pour des analyses dont les résultats n’ont pas encore été communiqués.
(APS/AIP)
cmas
‘’La composition d’un tel comité devrait suivre une démarche inclusive, en n’omettant aucun organe étatique, de la société civile ou du secteur privé susceptible de pouvoir apporter son concours à l’éradication de la menace et de la maladie à virus Ebola’’, précise l’ONG dans un communiqué.
Elle invite aussi le gouvernement à ‘’appliquer rigoureusement les recommandations de l’OMS contenues dans sa déclaration en date du 8 août 2014 sur la réunion du Comité d’urgence du Règlement sanitaire international concernant la flambée de la maladie à virus Ebola en Afrique de l’Ouest.’’
Dans cette déclaration, rappelle AHDIS, l’OMS recommande aux Etats pas encore touchés mais qui ont des frontières terrestres avec des Etats affectés, de ‘’mettre en place d’urgence une surveillance des groupes de cas de fièvre ou de décès inexpliqués dus à une affection fébrile’’.
L’OMS recommande d’instituer l’accès à des laboratoires qualifiés pour le diagnostic de la maladie à virus Ebola, de veiller à ce que les agents de santé connaissent les procédures de prévention et de lutte contre l’infection.
Les agents en question doivent être également formés à l’application desdites mesures et à l’établissement d’équipes d’intervention rapide ayant la capacité d’enquêter sur les cas de maladie à virus Ebola, leurs contacts et de les prendre en charge, préconise l’OMS, citée par AHDIS.
L’ONG affirme avoir pris ‘’bonne note des déclarations des autorités sanitaires’’, assurant que des mesures idoines ont été prises pour protéger les populations, dont un plan de surveillance épidémiologique et la formation du personnel de la santé pour une prise en charge adéquate de cas éventuellement déclaré dans le pays.
‘’Toutefois, déclare-t-elle dans ce communiqué, nous tenons à afficher notre scepticisme face une gestion discrétionnaire de la menace Ebola et devant de multiples rumeurs et de fausses informations qui circulent à cause du bas niveau d’information et de sensibilisation des populations’’.
Une personne présentant des symptômes renvoyant à la fièvre Ebola a été placée en quarantaine par les services de l'hôpital de Ourossogui (nord), a-t-on appris du médecin-chef de la région médicale de Matam, le docteur Doudou Sène. Des prélèvements ont été faits sur lui et envoyés à Dakar pour des analyses dont les résultats n’ont pas encore été communiqués.
(APS/AIP)
cmas