Abidjan - Une importante réunion du Groupe des ambassadeurs africains à Genève, consacrée aux discussions sur la propagation du virus Ebola en Afrique de l’Ouest, a eu lieu vendredi à Genève, aux lendemains de celle des experts de l’OMS.
Cette réunion a permis aux diplomates du continent d'exprimer leurs vives préoccupations face à l'évolution fulgurante de l’épidémie désormais considérée comme une urgence sanitaire, contre laquelle les participants ont sollicité une réponse urgente, à caractère international.
Prenant successivement la parole à cette occasion, les différents ambassadeurs ont fait l'état des lieux dans les pays concernés par cette épidémique.
Incidemment, ils ont souhaité que par le biais d’une campagne de communication efficace davantage sur la sensibilisation des populations victimes, l’accent soit mis sur les dispositions à prendre, tout en évitant la stigmatisation des malades affectés.
Les diplomates africains ont insisté sur l'impérieuse nécessité pour l'OMS d’entreprendre des démarches opportunes auprès de l'Administration américaine en vue de la production à grande échelle, en faveur des victimes, du sérum expérimental testé sur deux malades aux Etats-Unis, et qui semble avoir des résultats pertinents dans le traitement contre le virus d’Ebola.
C'est dans ce cadre que la cellule de veille mise en place d'ONU TEC Effet, composée des ambassadeurs représentants permanents de l'Union Africaine (UA), de l'Ouganda, de la Guinée, du Libéria, de la Sierra Léone, du Nigéria, des coordonnateurs des questions de santé et des affaires humanitaires, ont envisagé de rencontrer, lundi, la directrice générale de l'OMS, Margaret Chan, pour approfondir les échanges sur le sujet.
Cela, en prélude à la réunion convoquée, mardi, au Palais des Nations Unies par l'OCHA, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires auprès de l'Office des Nations Unies à Genève.
Pour les diplomates africains, il faut maintenant s'attaquer aux virus d’Ebola, pour éviter, plus tard, la récidive de cette épidémie en se dotant d'un plan non africain et mondial de riposte.
C'est pourquoi, tout en exprimant leur compassion pour les victimes de cette maladie, ils ont aussi demandé que la solidarité africaine se manifeste davantage. Que les pays du continent qui ont les moyens, en termes de ressources financières et de personnels, viennent en aide aux populations concernées, en faveur desquelles les diplomates sollicitent la répartition à grande échelle des combinaisons de protection contre le processus de contagion.
(AGP/AIP)
cmas
Cette réunion a permis aux diplomates du continent d'exprimer leurs vives préoccupations face à l'évolution fulgurante de l’épidémie désormais considérée comme une urgence sanitaire, contre laquelle les participants ont sollicité une réponse urgente, à caractère international.
Prenant successivement la parole à cette occasion, les différents ambassadeurs ont fait l'état des lieux dans les pays concernés par cette épidémique.
Incidemment, ils ont souhaité que par le biais d’une campagne de communication efficace davantage sur la sensibilisation des populations victimes, l’accent soit mis sur les dispositions à prendre, tout en évitant la stigmatisation des malades affectés.
Les diplomates africains ont insisté sur l'impérieuse nécessité pour l'OMS d’entreprendre des démarches opportunes auprès de l'Administration américaine en vue de la production à grande échelle, en faveur des victimes, du sérum expérimental testé sur deux malades aux Etats-Unis, et qui semble avoir des résultats pertinents dans le traitement contre le virus d’Ebola.
C'est dans ce cadre que la cellule de veille mise en place d'ONU TEC Effet, composée des ambassadeurs représentants permanents de l'Union Africaine (UA), de l'Ouganda, de la Guinée, du Libéria, de la Sierra Léone, du Nigéria, des coordonnateurs des questions de santé et des affaires humanitaires, ont envisagé de rencontrer, lundi, la directrice générale de l'OMS, Margaret Chan, pour approfondir les échanges sur le sujet.
Cela, en prélude à la réunion convoquée, mardi, au Palais des Nations Unies par l'OCHA, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires auprès de l'Office des Nations Unies à Genève.
Pour les diplomates africains, il faut maintenant s'attaquer aux virus d’Ebola, pour éviter, plus tard, la récidive de cette épidémie en se dotant d'un plan non africain et mondial de riposte.
C'est pourquoi, tout en exprimant leur compassion pour les victimes de cette maladie, ils ont aussi demandé que la solidarité africaine se manifeste davantage. Que les pays du continent qui ont les moyens, en termes de ressources financières et de personnels, viennent en aide aux populations concernées, en faveur desquelles les diplomates sollicitent la répartition à grande échelle des combinaisons de protection contre le processus de contagion.
(AGP/AIP)
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