Le risque de contracter la fièvre hémorragique à virus Ebola, s'agrandit, malgré les efforts faits par le Gouvernement pour contrer cette maladie. De fait, depuis le mardi 5 août 2014, le Syndicat national des agents des parcs et réserves de Côte d'Ivoire (Synaparci) observe une grève. Ce qui laisse le champ libre aux braconniers, car selon nos sources, ils continuent d'opérer, alors que la commercialisation et la consommation de la viande de brousse, sont interdites, en raison du ravage que fait ladite fièvre dans des familles, avec son lot de morts, depuis février 2014. « Nous avons, pour la plupart, abandonné nos postes pour être à la direction de l'office des parcs et réserves, aux 2 Plateaux, derrière l'Ena. Or, si nous ne travaillons pas, les braconniers vont continuer à tuer les animaux des parcs et réserves, et les vendre à la population. Quand on sait que la Côte d'Ivoire partage la réserve du Mont Nimba avec le Libéria et la Guinée, deux pays touchés par la fièvre Ebola, il y a lieu que les autorités fassent rapidement quelque chose », a fait savoir le lieutenant Moustapha Hini Brédoumy, secrétaire général dudit syndicat, lorsque nous l'avons joint par téléphone, le lundi 11 août 2014. Et d'ajouter que la grève ne s'arrêtera pas tant que leur revendication ne sera pas satisfaite. Notons que les mécontents exigent l'application du décret n°2008-29 du 21 février 2008 portant régime indemnitaire particulier des agents techniques des Eaux et Forêts.
Dominique FADEGNON
Dominique FADEGNON