Abidjan - Après une stagnation au premier trimestre, la France a vu son produit intérieur brut (PIB) stagner (0%) à nouveau au deuxième, selon la dernière note de l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) publiée jeudi.
Cette croissance zéro au printemps s'explique en particulier par un nouveau recul de l'investissement des entreprises (-0,8% par rapport au premier trimestre) et par une contribution négative du commerce extérieur, qui a coûté 0,1 point de PIB sur la période. Seule la consommation des ménages (+0,5%) et la dépense publique (+0,5%) ont soutenu l'activité.
En conséquence, le gouvernement abaisse ses prévisions pour 2014 et 2015. Alors qu'il tablait sur une croissance à 1% en 2014 et à 1,7% en 2015, le gouvernement s'attend désormais à une faible progression de 0,5% en 2014, et guère plus de 1% en 2015.
"Mieux vaut assumer ce qui est plutôt que d'espérer ce qui ne sera pas", justifie le ministre des Finances, Michel Sapin, en reconnaissant implicitement que la France ne parviendra pas à ramener le déficit sous la barre des 3% à la fin 2015 comme promis initialement à Bruxelles.
"L'Europe doit agir fermement, clairement, en adaptant profondément ses décisions à la situation particulière et exceptionnelle que connaît notre continent. La France pèsera en ce sens", insiste Michel Sapin, dans une tribune publiée dans Le Monde.
(AIP)
cmas
Cette croissance zéro au printemps s'explique en particulier par un nouveau recul de l'investissement des entreprises (-0,8% par rapport au premier trimestre) et par une contribution négative du commerce extérieur, qui a coûté 0,1 point de PIB sur la période. Seule la consommation des ménages (+0,5%) et la dépense publique (+0,5%) ont soutenu l'activité.
En conséquence, le gouvernement abaisse ses prévisions pour 2014 et 2015. Alors qu'il tablait sur une croissance à 1% en 2014 et à 1,7% en 2015, le gouvernement s'attend désormais à une faible progression de 0,5% en 2014, et guère plus de 1% en 2015.
"Mieux vaut assumer ce qui est plutôt que d'espérer ce qui ne sera pas", justifie le ministre des Finances, Michel Sapin, en reconnaissant implicitement que la France ne parviendra pas à ramener le déficit sous la barre des 3% à la fin 2015 comme promis initialement à Bruxelles.
"L'Europe doit agir fermement, clairement, en adaptant profondément ses décisions à la situation particulière et exceptionnelle que connaît notre continent. La France pèsera en ce sens", insiste Michel Sapin, dans une tribune publiée dans Le Monde.
(AIP)
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