Abidjan, 10 août (AIP) - Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui s'est exprimé depuis la ville irakienne d'Erbil, où il s'est rendu dimanche matin, a proposé un "pont européen de solidarité" pour envoyer l'aide humanitaire en Irak.
"Je vais lancer, à partir de lundi, le projet d'un pont européen de solidarité. Si l'ensemble des 27 pays se mettent d'accord pour pratiquer un pont européen de solidarité sur toute une série de biens qui sont nécessaires, je pense que ce sera très apprécié", a-t-il dit, depuis Erbil (Irak).
Selon le ministre des Affaires étrangères, cette initiative répond à une demande du président du gouvernement régional du Kurdistan, Massoud Barzani.
Interrogé sur la possibilité pour la France de s'impliquer militairement, comme les Etats-Unis, pour combattre les jihadistes qui progressent dans le nord de l'Irak, il a affirmé que "la réponse, pour le moment, est non", rappelant que la "doctrine française" est "de ne pas intervenir s'il n'y a pas un feu vert du Conseil de sécurité de l'ONU et une menace directe pour nos ressortissants".
Le ministre rapporte cependant que les jihadistes de l'Etat islamique possèdent des armes très sophistiquées qu'il a prélevées sur l'armée irakienne. "Il faudra d'une manière ou d'une autre qu'ils puissent être livrés d'une façon sûre en matériel qui se permettent de défendre et de contre-attaquer", a-t-il dit. Si la France décide de livrer des armes, par exemple aux Kurdes, cette opération se fera "en liaison avec les Européens", a précisé M. Fabius.
La France a livré, dimanche, 18 tonnes de fret humanitaire, dont des soins aux Yézidis, isolés dans les montagnes.
(AIP)
cmas
"Je vais lancer, à partir de lundi, le projet d'un pont européen de solidarité. Si l'ensemble des 27 pays se mettent d'accord pour pratiquer un pont européen de solidarité sur toute une série de biens qui sont nécessaires, je pense que ce sera très apprécié", a-t-il dit, depuis Erbil (Irak).
Selon le ministre des Affaires étrangères, cette initiative répond à une demande du président du gouvernement régional du Kurdistan, Massoud Barzani.
Interrogé sur la possibilité pour la France de s'impliquer militairement, comme les Etats-Unis, pour combattre les jihadistes qui progressent dans le nord de l'Irak, il a affirmé que "la réponse, pour le moment, est non", rappelant que la "doctrine française" est "de ne pas intervenir s'il n'y a pas un feu vert du Conseil de sécurité de l'ONU et une menace directe pour nos ressortissants".
Le ministre rapporte cependant que les jihadistes de l'Etat islamique possèdent des armes très sophistiquées qu'il a prélevées sur l'armée irakienne. "Il faudra d'une manière ou d'une autre qu'ils puissent être livrés d'une façon sûre en matériel qui se permettent de défendre et de contre-attaquer", a-t-il dit. Si la France décide de livrer des armes, par exemple aux Kurdes, cette opération se fera "en liaison avec les Européens", a précisé M. Fabius.
La France a livré, dimanche, 18 tonnes de fret humanitaire, dont des soins aux Yézidis, isolés dans les montagnes.
(AIP)
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