Abidjan - Un brigadier suspecté d'avoir dérobé 52 kilos de cocaïne au siège de la Police judiciaire (PJ), fin juillet à Paris, et un second policier soupçonné de complicité, ont été déférés mercredi au parquet.
De source proche de l'enquête, les deux hommes devraient être présentés ensuite à un juge d'instruction en vue d'une possible mise en examen.
L'annonce de la disparition de la drogue avait créé la stupeur au sein de la PJ. Jugeant l'affaire très grave, le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a ordonné un audit "rigoureux et approfondi" de la brigade des stupéfiants.
Le principal suspect interpellé samedi par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), un brigadier de 34 ans, a nié les faits tout au long de sa garde à vue. Ce, en dépit de la découverte de 20.000 euros en espèces, dont la plus grande partie se trouvait dans un sac à dos qu'il portait lors de son interpellation.
Il avait été arrêté sur son lieu de vacances, à Perpignan, après avoir été reconnu sur des images des caméras de vidéosurveillance installées à l'entrée de la PJ, comme étant l'homme portant deux gros sacs en plastique aperçu par une policière de garde.
Les bandes avaient été saisies après la découverte, jeudi dernier, de la disparition de la drogue, d'une valeur de deux millions d'euros à la revente et qui n'a toujours pas été retrouvée.
Le second policier, lui aussi membre de la brigade des stupéfiants, avait été interpellé lundi. Les enquêteurs le soupçonnent d'avoir aidé son collègue à accéder à la salle où sont conservés les scellés des saisies de drogue.
Les enquêteurs cherchent également à savoir comment le brigadier a acquis sept appartements ou chambres de bonne.
De source proche de l'enquête, les deux hommes devraient être présentés ensuite à un juge d'instruction en vue d'une possible mise en examen.
L'annonce de la disparition de la drogue avait créé la stupeur au sein de la PJ. Jugeant l'affaire très grave, le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a ordonné un audit "rigoureux et approfondi" de la brigade des stupéfiants.
Le principal suspect interpellé samedi par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), un brigadier de 34 ans, a nié les faits tout au long de sa garde à vue. Ce, en dépit de la découverte de 20.000 euros en espèces, dont la plus grande partie se trouvait dans un sac à dos qu'il portait lors de son interpellation.
Il avait été arrêté sur son lieu de vacances, à Perpignan, après avoir été reconnu sur des images des caméras de vidéosurveillance installées à l'entrée de la PJ, comme étant l'homme portant deux gros sacs en plastique aperçu par une policière de garde.
Les bandes avaient été saisies après la découverte, jeudi dernier, de la disparition de la drogue, d'une valeur de deux millions d'euros à la revente et qui n'a toujours pas été retrouvée.
Le second policier, lui aussi membre de la brigade des stupéfiants, avait été interpellé lundi. Les enquêteurs le soupçonnent d'avoir aidé son collègue à accéder à la salle où sont conservés les scellés des saisies de drogue.
Les enquêteurs cherchent également à savoir comment le brigadier a acquis sept appartements ou chambres de bonne.