Abidjan - La Soudanaise chrétienne condamnée à mort pour avoir refusé de se convertir à l'islam puis acquittée après une mobilisation internationale, Meriam Ibrahim Tehya Ishag, est arrivée jeudi aux Etats-Unis, accompagnée de ses deux enfants et de son époux.
A son arrivée à Philadelphie, sur la côte est, Meriam a été saluée par le maire comme une "combattante de la liberté dans le monde". Selon les médias, le maire de la ville lui a remis un modèle de la Liberty Bell - la "Cloche de la liberté" -, symbole de l'indépendance des États-Unis.
La jeune femme de 26 ans, ses deux enfants en bas âge et son mari, Daniel Wani, citoyen américain, ont rejoint ensuite Manchester, dans l'Etat du New Hampshire (nord-est des Etats-Unis), où réside le frère de M. Wani.
Après avoir quitté le Soudan la semaine dernière avec l'aide du gouvernement italien, la famille a passé huit jours à Rome, où Ishag a rencontré le pape François, visité le Colisée, fait du shopping et "appris à vivre à nouveau", a-t-elle dit.
Depuis fin juin, Mme Ishag et sa famille étaient réfugiées à l'ambassade des Etats-Unis au Soudan, après avoir tenté de rejoindre ce pays.
Née d'un père musulman et d'une mère chrétienne orthodoxe qui l'a élevée dans sa confession après le départ du père quand elle avait cinq ans, Mme Ishag s'est convertie au catholicisme juste avant d'épouser son mari chrétien fin 2011, selon l'archevêché catholique de Khartoum.
Elle a refusé d'abjurer sa foi chrétienne au profit de l'islam devant la cour qui l'a condamnée à mort le 15 mai. Cette condamnation pour "apostasie", prononcée en vertu de la loi islamique en vigueur au Soudan qui interdit les conversions, avait finalement été annulée en appel le 23 juin, après que l'affaire eut provoqué un tollé international.
Elle a également été condamnée à cent coups de fouet pour "adultère" car, selon l'interprétation soudanaise de la charia, toute union entre une musulmane et un non-musulman est considérée comme un "adultère".
A son arrivée à Philadelphie, sur la côte est, Meriam a été saluée par le maire comme une "combattante de la liberté dans le monde". Selon les médias, le maire de la ville lui a remis un modèle de la Liberty Bell - la "Cloche de la liberté" -, symbole de l'indépendance des États-Unis.
La jeune femme de 26 ans, ses deux enfants en bas âge et son mari, Daniel Wani, citoyen américain, ont rejoint ensuite Manchester, dans l'Etat du New Hampshire (nord-est des Etats-Unis), où réside le frère de M. Wani.
Après avoir quitté le Soudan la semaine dernière avec l'aide du gouvernement italien, la famille a passé huit jours à Rome, où Ishag a rencontré le pape François, visité le Colisée, fait du shopping et "appris à vivre à nouveau", a-t-elle dit.
Depuis fin juin, Mme Ishag et sa famille étaient réfugiées à l'ambassade des Etats-Unis au Soudan, après avoir tenté de rejoindre ce pays.
Née d'un père musulman et d'une mère chrétienne orthodoxe qui l'a élevée dans sa confession après le départ du père quand elle avait cinq ans, Mme Ishag s'est convertie au catholicisme juste avant d'épouser son mari chrétien fin 2011, selon l'archevêché catholique de Khartoum.
Elle a refusé d'abjurer sa foi chrétienne au profit de l'islam devant la cour qui l'a condamnée à mort le 15 mai. Cette condamnation pour "apostasie", prononcée en vertu de la loi islamique en vigueur au Soudan qui interdit les conversions, avait finalement été annulée en appel le 23 juin, après que l'affaire eut provoqué un tollé international.
Elle a également été condamnée à cent coups de fouet pour "adultère" car, selon l'interprétation soudanaise de la charia, toute union entre une musulmane et un non-musulman est considérée comme un "adultère".