Dakar, Le Programme alimentaire mondial de l’ONU va étendre ses interventions à un million de personnes en Sierra Leone, au Liberia et en Guinée pour prévenir une crise alimentaire dans ces pays touchés par l’épidémie d’Ebola, a déclaré vendredi le bureau régional du PAM à Dakar.
"Sur demande de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et des gouvernements concernés, nous mettons en place une assistance pour environ un million de personnes dans les zones sous cordon sanitaire dans les trois pays affectés", a dit à l’AFP Fabienne Pompey, porte-parole du PAM pour l’Afrique de l’Ouest. L’épidémie de fièvre hémorragique a fait depuis le début de l’année plus de 1.000 morts au total dans ces trois pays et au Nigeria.
Quelques milliers de personnes étaient jusqu’ici aidées par le PAM au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée.
"Nous apportions et allons continuer d’apporter de l’assistance aux personnes en quarantaine, sous traitement, aux proches, aux familles de chasseurs qui vivent de la viande de brousse, et à toutes les personnes très vulnérables (orphelins, vieillards) dans les zones affectées", a indiqué Fabienne Pompey.
Les trois pays concernés ont décrété, à des dates différentes, un état
d’urgence sanitaire prévoyant notamment des cordons sanitaires et des restrictions dans les mouvements des populations.
"Les cordons sanitaires qui restreignent les mouvements de population dans les zones les plus touchées risquent d’avoir un impact sur la sécurité alimentaire. Le commerce est affecté, parfois les gens n’ont pas accès à leurs champs et les prix peuvent augmenter sur les marchés, empêchant les plus pauvres de se nourrir", explique Mme Pompey.
Pour faire face à la diminution de trafic aérien, plusieurs compagnies
ayant suspendu leurs vols vers les pays affectés, le PAM, qui gère le service d’aviation humanitaire de l’ONU (UNHAS, UN Humanitarian Air Service), a ouvert une nouvelle ligne avec un avion basé à Conakry, qui reliera, à partir de samedi, les capitales des trois pays et Dakar.
L’avion, a précisé le PAM, est exclusivement réservé aux personnels humanitaires et ne procédera pas à des évacuations sanitaires. Deux hélicoptères devraient opérer aussi dans les prochaines semaines pour que les humanitaires puissent aller dans les zones reculées.
L’épidémie d’Ebola est la plus grave depuis l’apparition de cette fièvre hémorragique en 1976 dans l’ex Zaïre.
mrb/sd
"Sur demande de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et des gouvernements concernés, nous mettons en place une assistance pour environ un million de personnes dans les zones sous cordon sanitaire dans les trois pays affectés", a dit à l’AFP Fabienne Pompey, porte-parole du PAM pour l’Afrique de l’Ouest. L’épidémie de fièvre hémorragique a fait depuis le début de l’année plus de 1.000 morts au total dans ces trois pays et au Nigeria.
Quelques milliers de personnes étaient jusqu’ici aidées par le PAM au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée.
"Nous apportions et allons continuer d’apporter de l’assistance aux personnes en quarantaine, sous traitement, aux proches, aux familles de chasseurs qui vivent de la viande de brousse, et à toutes les personnes très vulnérables (orphelins, vieillards) dans les zones affectées", a indiqué Fabienne Pompey.
Les trois pays concernés ont décrété, à des dates différentes, un état
d’urgence sanitaire prévoyant notamment des cordons sanitaires et des restrictions dans les mouvements des populations.
"Les cordons sanitaires qui restreignent les mouvements de population dans les zones les plus touchées risquent d’avoir un impact sur la sécurité alimentaire. Le commerce est affecté, parfois les gens n’ont pas accès à leurs champs et les prix peuvent augmenter sur les marchés, empêchant les plus pauvres de se nourrir", explique Mme Pompey.
Pour faire face à la diminution de trafic aérien, plusieurs compagnies
ayant suspendu leurs vols vers les pays affectés, le PAM, qui gère le service d’aviation humanitaire de l’ONU (UNHAS, UN Humanitarian Air Service), a ouvert une nouvelle ligne avec un avion basé à Conakry, qui reliera, à partir de samedi, les capitales des trois pays et Dakar.
L’avion, a précisé le PAM, est exclusivement réservé aux personnels humanitaires et ne procédera pas à des évacuations sanitaires. Deux hélicoptères devraient opérer aussi dans les prochaines semaines pour que les humanitaires puissent aller dans les zones reculées.
L’épidémie d’Ebola est la plus grave depuis l’apparition de cette fièvre hémorragique en 1976 dans l’ex Zaïre.
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