Ferkessédougou, Disparu depuis trois jours, un jeune pêcheur Bozo, Salifou Sassouba, 21 ans, a été retrouvé mort par noyade dans un cours d'eau à Tiègbè, à 10 km de Ferkessédougou, vendredi.
"Il est mort par simple noyade. Le corps n'a aucune fracture, ni du crâne, ni des membres, tout est intact. Par miracle, les poissons n'ont pas attaqué les yeux. La peau qui se détache, est due au fait que le corps a fait trois jours dans l'eau", a confié à l’AIP N'Dri Kouamé Grégoire, infirmier major du centre de santé rural de Tiègbé, après avoir fait le constat.
Des propos soutenus par le commandant de brigade de la gendarmerie de Ferkessédougou.
"Nous n'avons découvert aucune trace suspecte de bagarre ni de lutte sur les lieux", a déclaré Kouassi Antoine.
Selon les dires des parents de la victime et des membres de la communauté Bozo, Salifou Sassouba était venue pêcher mercredi, aux environs de 9h 00, comme à ses habitudes, et il n’est plus réapparu.
"Il a voulu traverser ce cours d'eau d'une rive à l'autre, afin d'y récupérer la pirogue pour aller pêcher", a indiqué M. Drissa Sassouba, père de la victime, soutenant que c'est à la traversée de ce cours d'eau que la noyade est survenue ce mercredi.
"je me suis moi-même rendu, au bord de l'eau. Sa moto était garée, et ses habits étaient dans le casier sur la rive. Comme je ne l'ai pas vu, j'ai donc conclu qu'il était au travail (à la pêche). Je suis donc reparti à la maison.
Mais ayant vu que son fils qui avait l'habitude de rentrer à 16h, n'était pas encore arrivé, son instinct de père ,l'a conduit à aller à sa rencontre.
Le corps repêché a été enterré au bord de l’eau, après les constats et procédures d'usage administratifs, ainsi que les rites de la tradition Bozo.
"Il est né dans l'eau, il a grandi dans l'eau, il connaissait l'eau qui n'avait pas de secret pour lui! Tout comme un chauffeur peut mourir par accident, un Bozo peut également mourir par noyade", a indiqué le père Drissa Sassouba, avec assez de spiritualité.
(AIP)
Ti/kp
"Il est mort par simple noyade. Le corps n'a aucune fracture, ni du crâne, ni des membres, tout est intact. Par miracle, les poissons n'ont pas attaqué les yeux. La peau qui se détache, est due au fait que le corps a fait trois jours dans l'eau", a confié à l’AIP N'Dri Kouamé Grégoire, infirmier major du centre de santé rural de Tiègbé, après avoir fait le constat.
Des propos soutenus par le commandant de brigade de la gendarmerie de Ferkessédougou.
"Nous n'avons découvert aucune trace suspecte de bagarre ni de lutte sur les lieux", a déclaré Kouassi Antoine.
Selon les dires des parents de la victime et des membres de la communauté Bozo, Salifou Sassouba était venue pêcher mercredi, aux environs de 9h 00, comme à ses habitudes, et il n’est plus réapparu.
"Il a voulu traverser ce cours d'eau d'une rive à l'autre, afin d'y récupérer la pirogue pour aller pêcher", a indiqué M. Drissa Sassouba, père de la victime, soutenant que c'est à la traversée de ce cours d'eau que la noyade est survenue ce mercredi.
"je me suis moi-même rendu, au bord de l'eau. Sa moto était garée, et ses habits étaient dans le casier sur la rive. Comme je ne l'ai pas vu, j'ai donc conclu qu'il était au travail (à la pêche). Je suis donc reparti à la maison.
Mais ayant vu que son fils qui avait l'habitude de rentrer à 16h, n'était pas encore arrivé, son instinct de père ,l'a conduit à aller à sa rencontre.
Le corps repêché a été enterré au bord de l’eau, après les constats et procédures d'usage administratifs, ainsi que les rites de la tradition Bozo.
"Il est né dans l'eau, il a grandi dans l'eau, il connaissait l'eau qui n'avait pas de secret pour lui! Tout comme un chauffeur peut mourir par accident, un Bozo peut également mourir par noyade", a indiqué le père Drissa Sassouba, avec assez de spiritualité.
(AIP)
Ti/kp
