Du 04 au 06 août 2014, s’est tenu à Washington (USA) le premier sommet Etats-Unis/Afrique qui a réuni une cinquantaine de Chefs d’Etats et de gouvernement africains autour du Président américain Barack Obama. En marge de ce sommet, un panel a regroupé d’éminentes personnalités autour du plan du Président américain baptisé « Power Africa » destiné à faciliter l’accès à l’électricité en Afrique sub-saharienne. Participant à ce panel au titre de la Côte d’Ivoire, le Ministre du Pétrole et de l’Energie, M. Adama Toungara, a présenté les grands axes de la politique de la Côte d’Ivoire en matière d’énergie électrique dans lesquels s’est engagé le Gouvernement avec à sa tête, Son Excellence Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire.
Ainsi, conformément à la vision de faire de la Côte d’Ivoire, le premier marché sub-saharien de l’énergie à l’horizon 2030, souligne le Ministre Toungara, la capacité installée de 1391 MW en 2011 a été portée à 1632 MW à ce jour. Le démarrage du cycle combiné de la centrale de CIPREL et de celui de la centrale d’Azito ainsi que la réalisation à terme du barrage de Soubré (dont le chantier a démarré en février 2013), permettront le doublement de la capacité de production en 2017. « La vocation de la Côte d’Ivoire d’être la locomotive de la sous-région la conduit à fournir l’énergie électrique à travers les lignes d’interconnexion avec le Ghana, le Togo, le Bénin, le Burkina Faso et le Mali. Notre grand projet de réhabilitation et de développement du réseau de transport et de distribution ainsi que l’accroissement des capacités de production, permettront de répondre à la demande nationale, aux sollicitations des pays voisins et de développer l’interconnexion avec le Libéria, la Guinée et la Sierra-Léone », affirme-t-il. Pour la réalisation de ce vaste chantier, précise le Ministre, il faudra environ 9 500 milliards de FCFA de projets structurants financés majoritairement par le secteur privé qui seront nécessaires sur la période 2012-2030, dans les segments de la production, du transport, de la distribution, de l’électrification rurale, des énergies renouvelables et de la maîtrise de l’énergie. Il reste convaincu que le programme « Power Africa » permettra de contribuer à la mise en œuvre des programmes en production on-grid et off-grid y compris les énergies renouvelables, les programmes de maitrise de l’énergie et d’accroissement de l’accès à l’énergie moderne. Le succès de ces programmes reste tributaire des financements ainsi que des volets de renforcement des capacités et de transfert de technologies tels que présentés dans le volet « Beyong the grid ».
Soulignons que le projet « Power Africa » des autorités américaines permettra de répondre aux immenses besoins énergétiques du continent africain en pleine croissance, mais dont le développement et les investissements restent freinés par des déficits électriques chroniques. Il est doté à hauteur de 7 milliards de dollars US. Les États-Unis veulent d'abord travailler avec l'Éthiopie, le Ghana, le Kenya, le Liberia, le Nigeria et la Tanzanie, des pays affectés par des coupures d'électricité fréquentes, mais qui ont des « objectifs ambitieux » en matière de production d'électricité.
Ainsi, conformément à la vision de faire de la Côte d’Ivoire, le premier marché sub-saharien de l’énergie à l’horizon 2030, souligne le Ministre Toungara, la capacité installée de 1391 MW en 2011 a été portée à 1632 MW à ce jour. Le démarrage du cycle combiné de la centrale de CIPREL et de celui de la centrale d’Azito ainsi que la réalisation à terme du barrage de Soubré (dont le chantier a démarré en février 2013), permettront le doublement de la capacité de production en 2017. « La vocation de la Côte d’Ivoire d’être la locomotive de la sous-région la conduit à fournir l’énergie électrique à travers les lignes d’interconnexion avec le Ghana, le Togo, le Bénin, le Burkina Faso et le Mali. Notre grand projet de réhabilitation et de développement du réseau de transport et de distribution ainsi que l’accroissement des capacités de production, permettront de répondre à la demande nationale, aux sollicitations des pays voisins et de développer l’interconnexion avec le Libéria, la Guinée et la Sierra-Léone », affirme-t-il. Pour la réalisation de ce vaste chantier, précise le Ministre, il faudra environ 9 500 milliards de FCFA de projets structurants financés majoritairement par le secteur privé qui seront nécessaires sur la période 2012-2030, dans les segments de la production, du transport, de la distribution, de l’électrification rurale, des énergies renouvelables et de la maîtrise de l’énergie. Il reste convaincu que le programme « Power Africa » permettra de contribuer à la mise en œuvre des programmes en production on-grid et off-grid y compris les énergies renouvelables, les programmes de maitrise de l’énergie et d’accroissement de l’accès à l’énergie moderne. Le succès de ces programmes reste tributaire des financements ainsi que des volets de renforcement des capacités et de transfert de technologies tels que présentés dans le volet « Beyong the grid ».
Soulignons que le projet « Power Africa » des autorités américaines permettra de répondre aux immenses besoins énergétiques du continent africain en pleine croissance, mais dont le développement et les investissements restent freinés par des déficits électriques chroniques. Il est doté à hauteur de 7 milliards de dollars US. Les États-Unis veulent d'abord travailler avec l'Éthiopie, le Ghana, le Kenya, le Liberia, le Nigeria et la Tanzanie, des pays affectés par des coupures d'électricité fréquentes, mais qui ont des « objectifs ambitieux » en matière de production d'électricité.