La Côte d'Ivoire a annoncé, le 19 août 2014, que les compétitions sportives internationales prévues sur son sol sont suspendues jusqu'à nouvel ordre pour éviter une plus large propagation du virus Ebola. Le sort du match de football face à la Sierra Leone, prévu le 6 septembre à Abidjan, en éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations, devrait être tranché hier 20 août.
Mieux vaut prévenir que guérir. Tel semble être le credo du ministère des Sports ivoirien face à un virus Ebola qui a fait plus de 1 200 morts dans d'autres pays d'Afrique de l’Ouest (Guinée, Liberia, Nigeria, Sierra Leone). Le ministre des Sports Alain Lobognon a annoncé, le 19 août, que toutes les compétitions sportives internationales prévues sur le sol ivoirien étaient suspendues « jusqu’à nouvel ordre ». Les manifestations sportives, qui génèrent des rassemblements de masse, constituent en effet un risque sanitaire, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Cette décision des autorités ivoiriennes intervient « en application des mesures de prévention prises par le gouvernement contre le virus Ebola », précise un communiqué du minstère des Sports. Une déclaration qui a pris de court la plupart des fédérations sportives ivoiriennes, y compris la puissante Fédération ivoirienne de football (FIF). « C’est par l’antenne de RFI que j’ai appris la nouvelle, explique Pierre Gondo, le porte-parole de la FIF. Nous avons une réunion à la mi-journée (12h30 TU) avec le ministère de la Santé et avec celui des Sports ».
Les trois entités doivent discuter d’urgence du sort du match Côte d’Ivoire-Sierra Leone, prévu le 6 septembre à Abidjan, et comptant pour le dernier tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2015. « C’est à cette réunion-là que nous allons peut-être avoir confirmation de cette décision. A ce moment-là, on pourra aviser, précise Pierre Gondo. On est un peu pris de court mais on n’est pas surpris par rapport à l’ampleur de l’épidémie et la menace qu’elle représente ».
Le tour cycliste ivoirien annulé ?
Pour l’heure, la FIF n’a pas défini de solution de repli pour la rencontre face à la Sierra Leone. En effet, la Confédération africaine de football (CAF), qui a interdit toutes rencontres en Guinée, au Liberia, et en Sierra Leone, n’a pas émis de prescriptions au sujet de la Côte d’Ivoire. La rencontre peut encore être déplacée dans un pays non-touché par le virus Ebola. Mais le temps presse.
Trois autres rencontres sont concernées par ces mesures du ministère des Sports : celle prévue le 23 août entre le Séwé Sport de San Pedro et le club de Nkana (Zambie) en Coupe de la Confédération ; Côte d’Ivoire-Libye, le 31 août, en éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 20 ans ; et Côte d’Ivoire-Angola, prévue le 14 septembre, en éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans. Pour le moment, la CAF souligne ne pas avoir reçu de notofication officielle d'un quelconque match, déplacé, reporté et/ou annulé.
Un autre grand événement sportif est menacé : le Tour cycliste de la réconciliation prévu du 6 au 12 septembre. Les organisateurs sont très inquiets. L’édition 2014, inscrite au calendrier africain de l’Union cycliste internationale (UCI), peut difficilement être repoussée et risque donc d’être purement et simplement annulée.
Mieux vaut prévenir que guérir. Tel semble être le credo du ministère des Sports ivoirien face à un virus Ebola qui a fait plus de 1 200 morts dans d'autres pays d'Afrique de l’Ouest (Guinée, Liberia, Nigeria, Sierra Leone). Le ministre des Sports Alain Lobognon a annoncé, le 19 août, que toutes les compétitions sportives internationales prévues sur le sol ivoirien étaient suspendues « jusqu’à nouvel ordre ». Les manifestations sportives, qui génèrent des rassemblements de masse, constituent en effet un risque sanitaire, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Cette décision des autorités ivoiriennes intervient « en application des mesures de prévention prises par le gouvernement contre le virus Ebola », précise un communiqué du minstère des Sports. Une déclaration qui a pris de court la plupart des fédérations sportives ivoiriennes, y compris la puissante Fédération ivoirienne de football (FIF). « C’est par l’antenne de RFI que j’ai appris la nouvelle, explique Pierre Gondo, le porte-parole de la FIF. Nous avons une réunion à la mi-journée (12h30 TU) avec le ministère de la Santé et avec celui des Sports ».
Les trois entités doivent discuter d’urgence du sort du match Côte d’Ivoire-Sierra Leone, prévu le 6 septembre à Abidjan, et comptant pour le dernier tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2015. « C’est à cette réunion-là que nous allons peut-être avoir confirmation de cette décision. A ce moment-là, on pourra aviser, précise Pierre Gondo. On est un peu pris de court mais on n’est pas surpris par rapport à l’ampleur de l’épidémie et la menace qu’elle représente ».
Le tour cycliste ivoirien annulé ?
Pour l’heure, la FIF n’a pas défini de solution de repli pour la rencontre face à la Sierra Leone. En effet, la Confédération africaine de football (CAF), qui a interdit toutes rencontres en Guinée, au Liberia, et en Sierra Leone, n’a pas émis de prescriptions au sujet de la Côte d’Ivoire. La rencontre peut encore être déplacée dans un pays non-touché par le virus Ebola. Mais le temps presse.
Trois autres rencontres sont concernées par ces mesures du ministère des Sports : celle prévue le 23 août entre le Séwé Sport de San Pedro et le club de Nkana (Zambie) en Coupe de la Confédération ; Côte d’Ivoire-Libye, le 31 août, en éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 20 ans ; et Côte d’Ivoire-Angola, prévue le 14 septembre, en éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans. Pour le moment, la CAF souligne ne pas avoir reçu de notofication officielle d'un quelconque match, déplacé, reporté et/ou annulé.
Un autre grand événement sportif est menacé : le Tour cycliste de la réconciliation prévu du 6 au 12 septembre. Les organisateurs sont très inquiets. L’édition 2014, inscrite au calendrier africain de l’Union cycliste internationale (UCI), peut difficilement être repoussée et risque donc d’être purement et simplement annulée.