« Libre circulation des biens et des personnes » tel est l'un des textes majeurs de promotion de l'espace CEDEAO adopté par l'ensemble des pays membres. Mais il a suffi la présence de l’épidémie de la maladie à virus Ebola pour mettre à mal la cohésion au sein des membres de cette communauté ouest-africaine. Chaque pays non atteint par Ebola, a fermé ses frontières. L'intégration et la liberté de circulation ont ainsi pris fin pour les personnes. Que dit dans ce cas la CEDEAO ? Va-t-elle contredire ses propres textes même si nous sommes dans un cas d’extrême urgence sanitaire ? En tout cas, les États membres doivent se prononcer sur cette situation très sensible pour garantir la solidarité tant prônée.
Sébastien Kouassi
Sébastien Kouassi