Daloa - Le ministre des Eaux et Forêts, Mathieu Babaud Darret, a mené, de vendredi à dimanche, une "croisade" contre l’épidémie de la fièvre Ebola, en invitant les populations de la commune de Daloa à respecter scrupuleusement les mesures de prévention prises par le gouvernement.
Mettant à profit ses vacances dans sa région natale, le ministre Babaud Darret a prolongé l’action gouvernementale dans la sensibilisation sur la fièvre Ebola. Il a insisté auprès de ses parents sur la nécessité de "bousculer" certaines habitudes ancestrales, telles que se serrer les mains ou se faire des accolades, manger de la viande de brousse, etc. Des mesures certes difficiles, a-t-il dit, mais que l’on doit respecter pour éviter la propagation de la "maladie qui est à nos portes".
Outre son implication dans la lutte contre la maladie Ebola, Babaud Darret a, en ce qui concerne son département, attiré l’attention des siens sur les méfaits de la déforestation et du phénomène de l’orpaillage clandestin.
Relevant les efforts déployés en matière de reboisement, mais aussi au niveau de la diminution considérable des feux de brousse et du braconnage, il a surtout dénoncé l’orpaillage sauvage qui, selon lui, est en train de "détruire notre écosystème".
Face donc à ce problème, il a exhorté les populations allogènes et autochtones à ne pas s’engager dans cette voie, mais à rester attachées aux pratiques agricoles habituelles relatives au binôme café-cacao ou aux cultures vivrières.
Il a souhaité que les autorités administratives prennent le relai, en matière de lutte contre l'orpaillage clandestin, et mettent plus de vigueur dans leurs actions, exhortant à chasser les acteurs dont les activités détruisent les terres cultivables.
(AIP)
yy/kkp/ask
Mettant à profit ses vacances dans sa région natale, le ministre Babaud Darret a prolongé l’action gouvernementale dans la sensibilisation sur la fièvre Ebola. Il a insisté auprès de ses parents sur la nécessité de "bousculer" certaines habitudes ancestrales, telles que se serrer les mains ou se faire des accolades, manger de la viande de brousse, etc. Des mesures certes difficiles, a-t-il dit, mais que l’on doit respecter pour éviter la propagation de la "maladie qui est à nos portes".
Outre son implication dans la lutte contre la maladie Ebola, Babaud Darret a, en ce qui concerne son département, attiré l’attention des siens sur les méfaits de la déforestation et du phénomène de l’orpaillage clandestin.
Relevant les efforts déployés en matière de reboisement, mais aussi au niveau de la diminution considérable des feux de brousse et du braconnage, il a surtout dénoncé l’orpaillage sauvage qui, selon lui, est en train de "détruire notre écosystème".
Face donc à ce problème, il a exhorté les populations allogènes et autochtones à ne pas s’engager dans cette voie, mais à rester attachées aux pratiques agricoles habituelles relatives au binôme café-cacao ou aux cultures vivrières.
Il a souhaité que les autorités administratives prennent le relai, en matière de lutte contre l'orpaillage clandestin, et mettent plus de vigueur dans leurs actions, exhortant à chasser les acteurs dont les activités détruisent les terres cultivables.
(AIP)
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