Abidjan – L’aide financière apportée par la Banque africaine de développement (BAD) depuis le déclenchement de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’ouest s’élève à environs 210 millions de dollars soit environ 105 milliards de francs CFA, selon un communiqué de l’institution publié, mercredi.
Mardi, selon le communiqué, le président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, et le directeur régional pour l’Afrique de l’Organisation mondiale de la Santé, Dr Luis Sambo, ont signé, à Abidjan, un protocole d’accord scellant une subvention de la Banque d’un montant de 60 millions de dollars dans le but de renforcer les systèmes de santé publiques de l’Afrique de l’Ouest pour contrer la crise de l’Ebola.
"Il s’agit d’une épidémie qui se propage rapidement. C’est la raison pour laquelle, outre cet accord avec l’OMS, la BAD investira 150 millions de dollars supplémentaires pour aider les gouvernements membres régionaux par le biais d’opérations d’appui budgétaire, afin de rémunérer les agents sanitaires, d’équiper les centres de santé et de créer des emplois", a ajouté le président de la BAD lors de la signature de ce protocole.
Les fonds, qui seront mis à disposition par l’OMS, seront utilisés pour aider à recruter et à former des agents sanitaires, à acheter des équipements et des médicaments et à assurer la mise en place de la logistique requise au niveau local pour que les patients atteints du virus Ebola puissent bénéficier de service de santé d’urgence.
"La crise de l’Ebola a mis en lumière les faiblesses de nos systèmes de santé. Lorsque nous aurons vaincu l’Ebola, d’autres défis apparaîtront, et nous devrons être mieux préparés. Nous sommes tous concernés. Le virus de l’Ebola n’a pas de passeport, il ne respecte pas les frontières", a affirmé le Président Kaberuka.
Pour M. Kaberuka, il va falloir s’attaquer aux causes profondes de l’épidémie et renforcer les systèmes de santé en Afrique, car, a-t-il soutenu, "cette épidémie menace la situation économique de nos pays".
"Selon des estimations récentes, ils pourraient perdre 1,5 % de leur PIB en raison de cette épidémie. Même si l’OMS n’a imposé aucune restriction de déplacement, des compagnies aériennes privées ont interdit les déplacements internationaux à destination et en provenance des pays affectés, affectant le tourisme et le commerce", a-t-il regretté.
Depuis le mois de mars, 2 615 cas d’Ebola ont été enregistrés, entraînant le décès de 1 427 personnes en Guinée, au Libéria, en Sierra Léone et au Nigéria.
Depuis avril, la Banque a déjà décaissé trois millions de dollars pour appuyer les efforts régionaux d’intervention contre le virus Ebola. Elle a également versé quatre subventions d’aide d’urgence d’un montant d’un million de dollars chacune aux gouvernements de la Guinée, du Libéria, de la Sierra Leone et du Nigéria, rappelle le communiqué.
(AIP)
kkf/kam
Mardi, selon le communiqué, le président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, et le directeur régional pour l’Afrique de l’Organisation mondiale de la Santé, Dr Luis Sambo, ont signé, à Abidjan, un protocole d’accord scellant une subvention de la Banque d’un montant de 60 millions de dollars dans le but de renforcer les systèmes de santé publiques de l’Afrique de l’Ouest pour contrer la crise de l’Ebola.
"Il s’agit d’une épidémie qui se propage rapidement. C’est la raison pour laquelle, outre cet accord avec l’OMS, la BAD investira 150 millions de dollars supplémentaires pour aider les gouvernements membres régionaux par le biais d’opérations d’appui budgétaire, afin de rémunérer les agents sanitaires, d’équiper les centres de santé et de créer des emplois", a ajouté le président de la BAD lors de la signature de ce protocole.
Les fonds, qui seront mis à disposition par l’OMS, seront utilisés pour aider à recruter et à former des agents sanitaires, à acheter des équipements et des médicaments et à assurer la mise en place de la logistique requise au niveau local pour que les patients atteints du virus Ebola puissent bénéficier de service de santé d’urgence.
"La crise de l’Ebola a mis en lumière les faiblesses de nos systèmes de santé. Lorsque nous aurons vaincu l’Ebola, d’autres défis apparaîtront, et nous devrons être mieux préparés. Nous sommes tous concernés. Le virus de l’Ebola n’a pas de passeport, il ne respecte pas les frontières", a affirmé le Président Kaberuka.
Pour M. Kaberuka, il va falloir s’attaquer aux causes profondes de l’épidémie et renforcer les systèmes de santé en Afrique, car, a-t-il soutenu, "cette épidémie menace la situation économique de nos pays".
"Selon des estimations récentes, ils pourraient perdre 1,5 % de leur PIB en raison de cette épidémie. Même si l’OMS n’a imposé aucune restriction de déplacement, des compagnies aériennes privées ont interdit les déplacements internationaux à destination et en provenance des pays affectés, affectant le tourisme et le commerce", a-t-il regretté.
Depuis le mois de mars, 2 615 cas d’Ebola ont été enregistrés, entraînant le décès de 1 427 personnes en Guinée, au Libéria, en Sierra Léone et au Nigéria.
Depuis avril, la Banque a déjà décaissé trois millions de dollars pour appuyer les efforts régionaux d’intervention contre le virus Ebola. Elle a également versé quatre subventions d’aide d’urgence d’un montant d’un million de dollars chacune aux gouvernements de la Guinée, du Libéria, de la Sierra Leone et du Nigéria, rappelle le communiqué.
(AIP)
kkf/kam