Bondoukou - Après la fermeture officielle des frontières terrestres de la Côte d’Ivoire avec la Guinée et le Libéria, en vue de se prémunir contre l’épidémie de la fièvre hémorragique Ebola qui sévit dans ces pays, des équipes mixtes de surveillance des frontières Est vont être mises en place, selon les recommandations faites à l’issue d’une séance de travail qui s’est tenue mardi à Bondoukou entre le préfet de la région du Gontougo, la direction régionale de la Santé et de la Lutte contre le Sida et l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI).
Les équipes mixtes devront être composées de policiers, de gendarmes et d’agents de santé. Les chefs des différentes unités de sécurité et de défense ont affirmé leur détermination dans le combat contre cette maladie, souhaitant toutefois la disponibilité du matériel de protection, pour mener efficacement leur mission.
"C’est une situation de crise. Soyons en alerte, restons toujours mobilisés", a indiqué le préfet Germain François Goun qui invite les responsables de services à tout mettre en œuvre pour "barrer" la voie à l’Ebola dans la zone Est.
Cette maladie tropicale, extrêmement infectieuse, est causée par le virus Ebola. Ses principaux symptômes sont une forte fièvre et une hémorragie incontrôlée. Dans la plupart des cas, elle aboutit au décès du patient.
La maladie s’est déclarée pour la première fois en 1976 près du fleuve Ebola, en République démocratique du Congo. Elle sévit actuellement en Guinée- Conakry, en Sierra Leone, au Libéria et au Nigéria. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de 1400 personnes en sont mortes.
(AIP)
Ns/kkp/ask
Les équipes mixtes devront être composées de policiers, de gendarmes et d’agents de santé. Les chefs des différentes unités de sécurité et de défense ont affirmé leur détermination dans le combat contre cette maladie, souhaitant toutefois la disponibilité du matériel de protection, pour mener efficacement leur mission.
"C’est une situation de crise. Soyons en alerte, restons toujours mobilisés", a indiqué le préfet Germain François Goun qui invite les responsables de services à tout mettre en œuvre pour "barrer" la voie à l’Ebola dans la zone Est.
Cette maladie tropicale, extrêmement infectieuse, est causée par le virus Ebola. Ses principaux symptômes sont une forte fièvre et une hémorragie incontrôlée. Dans la plupart des cas, elle aboutit au décès du patient.
La maladie s’est déclarée pour la première fois en 1976 près du fleuve Ebola, en République démocratique du Congo. Elle sévit actuellement en Guinée- Conakry, en Sierra Leone, au Libéria et au Nigéria. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de 1400 personnes en sont mortes.
(AIP)
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