Le président John Mahama du Ghana a qualifié de contreproductive la mise en quarantaine des pays frappés par la fièvre Ebola, à travers des mesures de suspension des vols et des navires à destination de ces pays, ou à travers la fermeture des frontières.
S'exprimant jeudi en sa qualité de président de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) à l'ouverture de la conférence extraordinaire de deux jours des ministres de la santé de la région, le président Mahama a déclaré que l'endiguement et non l'isolement des pays affectés était la meilleure méthode face à la crise.
Il a indiqué qu'à cause des restrictions de voyage imposées aux pays directement touchés par l'épidémie, il est impossible pour des ministres de participer à la dernière conférence sur les moyens de prévenir cette maladie qui a déjà fait plus de 1.400 morts dans la région depuis février.
“C'est dommage que certains de nos frères et sœurs des pays touchés ne puissent pas prendre part à cette conférence puisqu'il n'y a pas de vol pour les faire venir”, a regretté le président de la CEDEAO.
La conférence extraordinaire va passer en revue les conclusions de la précédente réunion organisée du 2 au 3 juillet dernier à Accra et sanctionnée par un communiqué de 22 points.
Le président Mahama a fait remarquer que les mesures d'isolement adoptées par certains pays affectaient négativement les économies de la région, ajoutant que l'interdiction des vols et des navires ainsi que les restrictions de voyage étaient contreproductives.
Le Directeur de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'Afrique, le Dr. Luis Sambo, a invité la CEDEAO à déclarer l'état d'urgence pour préparer le terrain à la mobilisation de fonds pour financer la lutte contre la maladie.
Selon le Dr. Sambo, l'interdiction de voyage rendait difficile le transport par l'OMS du personnel et des autres fournitures vers les pays touchés, ajoutant que la situation empirait de jour en jour.
Les foyers de la fièvre hémorragique qui a fait plus de 1400 morts dans la région ouest africaine sont la Guinée, le Libéria, la Sierra Léone et le Nigeria.
DAP/as/fss/od/APA
S'exprimant jeudi en sa qualité de président de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) à l'ouverture de la conférence extraordinaire de deux jours des ministres de la santé de la région, le président Mahama a déclaré que l'endiguement et non l'isolement des pays affectés était la meilleure méthode face à la crise.
Il a indiqué qu'à cause des restrictions de voyage imposées aux pays directement touchés par l'épidémie, il est impossible pour des ministres de participer à la dernière conférence sur les moyens de prévenir cette maladie qui a déjà fait plus de 1.400 morts dans la région depuis février.
“C'est dommage que certains de nos frères et sœurs des pays touchés ne puissent pas prendre part à cette conférence puisqu'il n'y a pas de vol pour les faire venir”, a regretté le président de la CEDEAO.
La conférence extraordinaire va passer en revue les conclusions de la précédente réunion organisée du 2 au 3 juillet dernier à Accra et sanctionnée par un communiqué de 22 points.
Le président Mahama a fait remarquer que les mesures d'isolement adoptées par certains pays affectaient négativement les économies de la région, ajoutant que l'interdiction des vols et des navires ainsi que les restrictions de voyage étaient contreproductives.
Le Directeur de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'Afrique, le Dr. Luis Sambo, a invité la CEDEAO à déclarer l'état d'urgence pour préparer le terrain à la mobilisation de fonds pour financer la lutte contre la maladie.
Selon le Dr. Sambo, l'interdiction de voyage rendait difficile le transport par l'OMS du personnel et des autres fournitures vers les pays touchés, ajoutant que la situation empirait de jour en jour.
Les foyers de la fièvre hémorragique qui a fait plus de 1400 morts dans la région ouest africaine sont la Guinée, le Libéria, la Sierra Léone et le Nigeria.
DAP/as/fss/od/APA