Dimbokro – Le directeur départemental de la Santé et de la Lutte contre le Sida (DDSLS), Dr N’Da Alléchi Prosper, a apaisé la population et les autorités locales de Dimbokro sur "l’existence de moyens de riposte si un cas suspect ou avéré d’Ebola se déclarait".
"Le personnel a été formé. Tous ont reçu chacun un document de référence. Tout est prêt, les moyens ont été inventoriés, le site de traitement est prêt. S’il y a un cas, nous devons et pouvons, dans un premier temps, nous servir de ces moyens pour faire immédiatement la riposte", a rassuré Dr N’Da mercredi, lors de la remise des clés du bâtiment agrandi des urgences du Centre hospitalier régional (CHR) et du don de matériel biomédical, par le conseil régional.
Selon lui, le préfet a en outre, mis en place un comité de veille afin de sensibiliser la population et veiller à la stricte application des mesures du gouvernement.
Par ailleurs, le DDSLS insiste. "A l’image de la Côte d’Ivoire, il n’y a pas de cas d’Ebola à Dimbokro… Soyez rassurés, soyez tranquilles. Mais en même temps, nous vous demandons de respecter scrupuleusement les consignes gouvernementales. Le président de la République et ses collaborateurs en donnent l’exemple en se saluant à distance. Evitez de consommer de la viande de brousse, de manipuler des animaux morts, des cadavres, les sécrétions d’éventuels suspects", conseille-t-il.
"Nous demandons surtout à tous d’éviter de cacher les suspects, les malades. Quand quelqu’un a une fièvre de 38° et plus, alertez l’agent ou le centre de santé le plus proche ou les directions départementales et régionales de la Santé et de la Lutte contre le Sida pour investiguer en vue de savoir de quoi il s’agit exactement. Mais pas d’amalgame, toute fièvre n’est pas immédiatement égale à Ebola", a recommandé le DDSLS.
Dr N’Da, malgré toutes ces assurances émet une inquiétude sur l’existence d’une seule ambulance pour tout le département de Dimbokro.
"Si un cas survenait en dehors de la ville et qu’on utilisait cette unique ambulance pour le référer au CHR, l’ambulance aura été contaminée ainsi et cela causerait beaucoup de risques étant entendu que la procédure de décontamination est complexe", s’est-il inquiété en conclusion.
Déclarée en Guinée puis au Libéria, pays partageant une frontière commune avec la Côte d’Ivoire, en Sierra Léone et au Nigéria, tous pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEEDEAO), la fièvre hémorragique à virus Ebola a touché la République démocratique du Congo en Afrique centrale, et le Sénégal, causant au total plus de 2 000 morts sur le continent noir.
zgrp/kam
"Le personnel a été formé. Tous ont reçu chacun un document de référence. Tout est prêt, les moyens ont été inventoriés, le site de traitement est prêt. S’il y a un cas, nous devons et pouvons, dans un premier temps, nous servir de ces moyens pour faire immédiatement la riposte", a rassuré Dr N’Da mercredi, lors de la remise des clés du bâtiment agrandi des urgences du Centre hospitalier régional (CHR) et du don de matériel biomédical, par le conseil régional.
Selon lui, le préfet a en outre, mis en place un comité de veille afin de sensibiliser la population et veiller à la stricte application des mesures du gouvernement.
Par ailleurs, le DDSLS insiste. "A l’image de la Côte d’Ivoire, il n’y a pas de cas d’Ebola à Dimbokro… Soyez rassurés, soyez tranquilles. Mais en même temps, nous vous demandons de respecter scrupuleusement les consignes gouvernementales. Le président de la République et ses collaborateurs en donnent l’exemple en se saluant à distance. Evitez de consommer de la viande de brousse, de manipuler des animaux morts, des cadavres, les sécrétions d’éventuels suspects", conseille-t-il.
"Nous demandons surtout à tous d’éviter de cacher les suspects, les malades. Quand quelqu’un a une fièvre de 38° et plus, alertez l’agent ou le centre de santé le plus proche ou les directions départementales et régionales de la Santé et de la Lutte contre le Sida pour investiguer en vue de savoir de quoi il s’agit exactement. Mais pas d’amalgame, toute fièvre n’est pas immédiatement égale à Ebola", a recommandé le DDSLS.
Dr N’Da, malgré toutes ces assurances émet une inquiétude sur l’existence d’une seule ambulance pour tout le département de Dimbokro.
"Si un cas survenait en dehors de la ville et qu’on utilisait cette unique ambulance pour le référer au CHR, l’ambulance aura été contaminée ainsi et cela causerait beaucoup de risques étant entendu que la procédure de décontamination est complexe", s’est-il inquiété en conclusion.
Déclarée en Guinée puis au Libéria, pays partageant une frontière commune avec la Côte d’Ivoire, en Sierra Léone et au Nigéria, tous pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEEDEAO), la fièvre hémorragique à virus Ebola a touché la République démocratique du Congo en Afrique centrale, et le Sénégal, causant au total plus de 2 000 morts sur le continent noir.
zgrp/kam
