Abidjan - La Côte d’Ivoire, non encore touchée par Ebola, a annoncé lundi soir l’ouverture de couloirs humanitaires avec la Guinée et le Liberia, tout en maintenant ses frontières fermées avec ces deux pays fortement touchés par l’épidémie.
"Le Conseil national de sécurité décide du maintien de la fermeture (de ses) frontières" avec le Liberia et la Guinée ainsi que "l’ouverture de couloirs humanitaires, économiques et sanitaires en direction" de ces pays
"dans le respect des décisions de l’Organisation mondiale de la santé" (OMS), a indiqué un communiqué lu à la télévision publique.
Le 22 août, Abidjan avait décidé de la fermeture officielle de ses
frontières terrestres avec le Liberia et la Guinée "face à l’apparition de nouveaux foyers et la réactivation d’anciens foyers" de la fièvre hémorragique.
La mesure s’inscrit "dans le strict cadre des mesures préventives destinées
à protéger l’ensemble des populations, y compris étrangères, vivant sur le
territoire ivoirien", expliquait le gouvernement.
L’OMS s’oppose à la fermeture des frontières, car cela fragilise les pays
touchés par l’épidémie tant économiquement que sanitairement, les convois d’aide qui leur sont destinés étant notamment empêchés de leur parvenir.
Plus de 1.500 personnes sont mortes dans plusieurs pays dont le Liberia,
pays le plus meurtri, la Guinée, où l’épidémie est apparue, la Sierra Leone,
également fortement touchée, ainsi qu’au Nigeria. Un cas non mortel a été
recensé ce week-end au Sénégal.
Un nouveau foyer d’Ebola a également été diagnostiqué le 11 août dans une région reculée de RD Congo, indépendant de celui actif en Afrique de l’ouest. Treize personnes y sont mortes.
jf/gg
"Le Conseil national de sécurité décide du maintien de la fermeture (de ses) frontières" avec le Liberia et la Guinée ainsi que "l’ouverture de couloirs humanitaires, économiques et sanitaires en direction" de ces pays
"dans le respect des décisions de l’Organisation mondiale de la santé" (OMS), a indiqué un communiqué lu à la télévision publique.
Le 22 août, Abidjan avait décidé de la fermeture officielle de ses
frontières terrestres avec le Liberia et la Guinée "face à l’apparition de nouveaux foyers et la réactivation d’anciens foyers" de la fièvre hémorragique.
La mesure s’inscrit "dans le strict cadre des mesures préventives destinées
à protéger l’ensemble des populations, y compris étrangères, vivant sur le
territoire ivoirien", expliquait le gouvernement.
L’OMS s’oppose à la fermeture des frontières, car cela fragilise les pays
touchés par l’épidémie tant économiquement que sanitairement, les convois d’aide qui leur sont destinés étant notamment empêchés de leur parvenir.
Plus de 1.500 personnes sont mortes dans plusieurs pays dont le Liberia,
pays le plus meurtri, la Guinée, où l’épidémie est apparue, la Sierra Leone,
également fortement touchée, ainsi qu’au Nigeria. Un cas non mortel a été
recensé ce week-end au Sénégal.
Un nouveau foyer d’Ebola a également été diagnostiqué le 11 août dans une région reculée de RD Congo, indépendant de celui actif en Afrique de l’ouest. Treize personnes y sont mortes.
jf/gg