Le directeur des Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) a averti mardi que la fenêtre pour freiner la propagation de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'ouest pourrait se fermer rapidement et a appelé à "une réponse énorme" afin de maîtriser l'épidémie sans précédent.
Le directeur des CDC, Tom Frieden, qui revient d'une visite dans des pays en Afrique de l'ouest touchés par l'Ebola, a décrit une situation décourageante, indiquant que le nombre de cas d'Ebola "continue d'augmenter" à un rythme accéléré.
"Je crains que dans les prochaines semaines, ces chiffres vont vraisemblablement encore augmenter de façon considérable", a-t-il annoncé. "Il y a une fenêtre d'opportunité pour maîtriser la situation, mais cette fenêtre est en train de se fermer. Nous devons agir maintenant".
Selon lui, davantage de ressources, d'experts techniques et une approche unifiée, globale et coordonnée sont nécessaires pour endiguer la propagation de l'épidémie, la pire depuis la découverte de l'Ebola.
"Le nombre de cas augmente si rapidement qu'il devient plus difficile de la (l'épidémie) maîtriser avec chaque jour qui passe", a-t-il poursuivi. "C'est non seulement un problème pour l'Afrique de l'ouest, un problème pour l'Afrique, mais c'est aussi un problème pour le reste du monde, et le monde entier doit réagir".
En même temps, le gouvernement américain a annoncé mardi qu'il allait soutenir le développement accéléré d'un médicament expérimental baptisé ZMapp, au travers d'un contrat d'une valeur de 42,3 millions de dollars avec la société Mapp Biopharmaceutical, basée à San Diego.
Le ZMapp a probablement sauvé la vie de deux travailleurs humanitaires américains infectés par le virus de l'Ebola au Liberia alors qu'ils soignaient des malades, mais le médicament n'a jamais été officiellement testé sur l'homme.
"Malgré le fait que ZMapp s'est attiré beaucoup d'attention, ce n'est qu'un traitement parmi d'autres qui sont actuellement en développement contre Ebola. Nous n'avons pas de données suffisantes sur sa sûreté et son efficacité", a indiqué Nicole Lurie, sous-secrétaire au Département américain de la Santé.
Le ZMapp a prouvé son efficacité pour réduire la mortalité chez les souris et les primates (non humains) exposés au virus de l'Ebola, mais en tant que médicament à l'essai, la quantité de médicaments disponibles est pour le moment très faible.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le nombre total de cas d'Ebola en Guinée, au Liberia, au Nigeria et en Sierra Leone s'élève désormais à 3.069, dont plus de 1.552 ont été mortels.
Le directeur des CDC, Tom Frieden, qui revient d'une visite dans des pays en Afrique de l'ouest touchés par l'Ebola, a décrit une situation décourageante, indiquant que le nombre de cas d'Ebola "continue d'augmenter" à un rythme accéléré.
"Je crains que dans les prochaines semaines, ces chiffres vont vraisemblablement encore augmenter de façon considérable", a-t-il annoncé. "Il y a une fenêtre d'opportunité pour maîtriser la situation, mais cette fenêtre est en train de se fermer. Nous devons agir maintenant".
Selon lui, davantage de ressources, d'experts techniques et une approche unifiée, globale et coordonnée sont nécessaires pour endiguer la propagation de l'épidémie, la pire depuis la découverte de l'Ebola.
"Le nombre de cas augmente si rapidement qu'il devient plus difficile de la (l'épidémie) maîtriser avec chaque jour qui passe", a-t-il poursuivi. "C'est non seulement un problème pour l'Afrique de l'ouest, un problème pour l'Afrique, mais c'est aussi un problème pour le reste du monde, et le monde entier doit réagir".
En même temps, le gouvernement américain a annoncé mardi qu'il allait soutenir le développement accéléré d'un médicament expérimental baptisé ZMapp, au travers d'un contrat d'une valeur de 42,3 millions de dollars avec la société Mapp Biopharmaceutical, basée à San Diego.
Le ZMapp a probablement sauvé la vie de deux travailleurs humanitaires américains infectés par le virus de l'Ebola au Liberia alors qu'ils soignaient des malades, mais le médicament n'a jamais été officiellement testé sur l'homme.
"Malgré le fait que ZMapp s'est attiré beaucoup d'attention, ce n'est qu'un traitement parmi d'autres qui sont actuellement en développement contre Ebola. Nous n'avons pas de données suffisantes sur sa sûreté et son efficacité", a indiqué Nicole Lurie, sous-secrétaire au Département américain de la Santé.
Le ZMapp a prouvé son efficacité pour réduire la mortalité chez les souris et les primates (non humains) exposés au virus de l'Ebola, mais en tant que médicament à l'essai, la quantité de médicaments disponibles est pour le moment très faible.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le nombre total de cas d'Ebola en Guinée, au Liberia, au Nigeria et en Sierra Leone s'élève désormais à 3.069, dont plus de 1.552 ont été mortels.