Abidjan - La France ne livrera pas les navires de guerre Mistral commandés par la Russie pour le moment, selon un communiqué de l’Elysée publié mercredi.
La présidence de la République française souligne que "les actions menées récemment par la Russie dans l’est de l’Ukraine contreviennent aux fondements de la sécurité en Europe".
"Le président de la République a constaté que, malgré la perspective d’un cessez-le-feu (en Ukraine) qui reste à confirmer et à être mis en œuvre, les conditions pour que la France autorise la livraison du premier BPC (Bâtiment de projection et de commandement) ne sont pas à ce jour réunies", écrit la présidence.
La vente par Paris de deux porte-hélicoptères Mistral à Moscou a suscité un tollé à Washington et à Londres. Mercredi, les Etats-Unis ont dénoncé la vente de navires de guerre à la Russie, au moment où les Européens s’apprêtent à renforcer leurs sanctions contre Moscou.
Le contrat Mistral, portant sur deux porte-hélicoptères, a été signé en 2011 pour 1,2 milliard d’euros. Le premier navire, construit à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), devait être livré en octobre. Une échéance que beaucoup jugent aujourd’hui intenable, compte tenu de l’aggravation de la crise ukrainienne.
(AIP)
cmas
La présidence de la République française souligne que "les actions menées récemment par la Russie dans l’est de l’Ukraine contreviennent aux fondements de la sécurité en Europe".
"Le président de la République a constaté que, malgré la perspective d’un cessez-le-feu (en Ukraine) qui reste à confirmer et à être mis en œuvre, les conditions pour que la France autorise la livraison du premier BPC (Bâtiment de projection et de commandement) ne sont pas à ce jour réunies", écrit la présidence.
La vente par Paris de deux porte-hélicoptères Mistral à Moscou a suscité un tollé à Washington et à Londres. Mercredi, les Etats-Unis ont dénoncé la vente de navires de guerre à la Russie, au moment où les Européens s’apprêtent à renforcer leurs sanctions contre Moscou.
Le contrat Mistral, portant sur deux porte-hélicoptères, a été signé en 2011 pour 1,2 milliard d’euros. Le premier navire, construit à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), devait être livré en octobre. Une échéance que beaucoup jugent aujourd’hui intenable, compte tenu de l’aggravation de la crise ukrainienne.
(AIP)
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