Abidjan - Le parquet national financier de France a ouvert le 29 juillet, une information judiciaire pour "favoritisme" et "détournement de fonds publics", rapporte mercredi, Le Monde.
Des juges vont enquêter sur les dépenses de sondages et de communication du gouvernement Fillon (2007-2012). Certaines de ces dépenses ont été épinglées par la Cour des comptes et ont fait l'objet d'une plainte de l'association Anticor.
L'association Anticor pointe des sondages, des campagnes de communication, des conseils stratégiques ou des services de "media training" fournis à des ministères sans publicité ni mise en concurrence, d'où les soupçons de favoritisme. Dans plusieurs cas, la Cour des comptes jugeait ces contrats non conformes au Code des marchés publics, en dépit des arguments invoqués par les ministères.
Parmi les contrats visés, dont l'un initié pour le compte du Premier ministre François Fillon, certains étaient passés avec la société Giacometti-Péron et ont donné lieu à des paiements de plusieurs centaines de milliers d'euros.
L'un des dirigeants de ce cabinet, Pierre Giacometti, était conseiller de Nicolas Sarkozy lorsqu'il était à l'Elysée. La Cour soulevait aussi la question du "financement, sur deniers publics, de sondages relatifs à l'image personnelle des ministres ou à des sujets éloignés de l'action du gouvernement". Ce qui peut constituer aux yeux d'Anticor des détournements de fonds publics.
(AIP)
cmas
Des juges vont enquêter sur les dépenses de sondages et de communication du gouvernement Fillon (2007-2012). Certaines de ces dépenses ont été épinglées par la Cour des comptes et ont fait l'objet d'une plainte de l'association Anticor.
L'association Anticor pointe des sondages, des campagnes de communication, des conseils stratégiques ou des services de "media training" fournis à des ministères sans publicité ni mise en concurrence, d'où les soupçons de favoritisme. Dans plusieurs cas, la Cour des comptes jugeait ces contrats non conformes au Code des marchés publics, en dépit des arguments invoqués par les ministères.
Parmi les contrats visés, dont l'un initié pour le compte du Premier ministre François Fillon, certains étaient passés avec la société Giacometti-Péron et ont donné lieu à des paiements de plusieurs centaines de milliers d'euros.
L'un des dirigeants de ce cabinet, Pierre Giacometti, était conseiller de Nicolas Sarkozy lorsqu'il était à l'Elysée. La Cour soulevait aussi la question du "financement, sur deniers publics, de sondages relatifs à l'image personnelle des ministres ou à des sujets éloignés de l'action du gouvernement". Ce qui peut constituer aux yeux d'Anticor des détournements de fonds publics.
(AIP)
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