Plusieurs organisations de la société civile du Lôh-Djiboua réunies au sein d’une plateforme ont décidé, au terme d’un atelier de réflexions et de propositions, vendredi, de prendre une part active dans la lutte pour faire barrage au virus Ebola dans la région.
La plateforme régionale des organisations pour la prévention des épidémies et des conflits (PROPEC) entend ainsi mettre en œuvre une stratégie commune de sensibilisation et de prévention contre le la maladie hémorragique à virus Ebola dans la région où aucun cas n’est signalé.
Quelques actions concrètes ont été ciblées et devront entrer en application "très rapidement". Il s’agit notamment d’affichage de panneaux de sensibilisation, d’élaboration de messages à diffuser en langues locales sur les antennes des radios de la région et la distribution de masse de solutions hydro-alcooliques.
"Il y a un constat réel ici, c’est le non-respect des consignes du gouvernement. De même qu’il n’existe pas d’outils fiables de contrôle de ces mesures. Les populations continuent toujours de chasser, de commercialiser et de consommer la viande de brousse. Nous voulons maintenir à zéro les risques de contamination et susciter une prise de conscience et une mobilisation de tous contre Ebola", a expliqué le commissaire général de la PROPEC, Koné Jack.
L’atelier, placé sous la présidence du préfet de région représenté par le directeur du CHR, Sylvain Kpan, a vu la participation du porte-parole du conseil régional, Aly Konaté.
Au nom de l’ensemble du conseil, il a encouragé les participants et rappelé que la fièvre hémorragique à virus Ebola est une réalité.
"Elle n’est certes pas encore en Côte d’Ivoire, mais elle a déjà fait de nombreux morts ailleurs. Même si un seul rongeur ne peut quitter la Sierra-Léone pour la Côte d’Ivoire, sachez que ce voyage est tout à fait possible pour une chauve-souris. Soyons donc prudents et respectons les mesures du gouvernement", a recommandé Aly Konaté aux participants.
Gso/kp
La plateforme régionale des organisations pour la prévention des épidémies et des conflits (PROPEC) entend ainsi mettre en œuvre une stratégie commune de sensibilisation et de prévention contre le la maladie hémorragique à virus Ebola dans la région où aucun cas n’est signalé.
Quelques actions concrètes ont été ciblées et devront entrer en application "très rapidement". Il s’agit notamment d’affichage de panneaux de sensibilisation, d’élaboration de messages à diffuser en langues locales sur les antennes des radios de la région et la distribution de masse de solutions hydro-alcooliques.
"Il y a un constat réel ici, c’est le non-respect des consignes du gouvernement. De même qu’il n’existe pas d’outils fiables de contrôle de ces mesures. Les populations continuent toujours de chasser, de commercialiser et de consommer la viande de brousse. Nous voulons maintenir à zéro les risques de contamination et susciter une prise de conscience et une mobilisation de tous contre Ebola", a expliqué le commissaire général de la PROPEC, Koné Jack.
L’atelier, placé sous la présidence du préfet de région représenté par le directeur du CHR, Sylvain Kpan, a vu la participation du porte-parole du conseil régional, Aly Konaté.
Au nom de l’ensemble du conseil, il a encouragé les participants et rappelé que la fièvre hémorragique à virus Ebola est une réalité.
"Elle n’est certes pas encore en Côte d’Ivoire, mais elle a déjà fait de nombreux morts ailleurs. Même si un seul rongeur ne peut quitter la Sierra-Léone pour la Côte d’Ivoire, sachez que ce voyage est tout à fait possible pour une chauve-souris. Soyons donc prudents et respectons les mesures du gouvernement", a recommandé Aly Konaté aux participants.
Gso/kp
