Ça recommence. Les couacs, les clash et les sauts d'humeur. Un peu un peu.
Et progressivement, ça gagne en intensité. Les querelles intestines des politiciens. Jamais, ils n'arrivent à s'accorder sur l'essentiel.
Pourtant, chacun des camps sait où se trouve cet essentiel. A savoir, ce qui va dans l'intérêt du peuple et pour le peuple, qu'ils viendront à solliciter.
Nul ne veut lever les yeux ou tendre l'oreille pour regarder les souffrances ou entendre les cris du cœur de ce peuple. Chaque camp s'arc-boute sur sa calculette. Ne regardant que vers son nombril. Juste son seul intérêt.
Au détriment du général. Chaque camp fonce sans calcul. Calcul pour le peuple. Car, le peuple ne compte pas. Comme si la politique était faite pour les épitaphes et les voix à jamais tues dans les cimetières. Politikos, ce mot grec, n'est-elle pas la gestion de la cité? Et la démocratie, le ''gouvernement du peuple'', pour et même par le peuple?
Mais, où est le peuple dans tout ce qui se fait et se trame sous nos cieux? 2015 arrive à grands pas. Les mêmes acteurs sont encore aux abonnés présents. A peine trois ans après avoir entraîné le peuple dans la violence ayant occasionné des milliers de morts, ils ont remis le couvert.
Toujours prêts à en découdre. Aucune leçon tirée du passé, pourtant récent. On travaille à réunir les mêmes conditions qu'hier.
A dessein, certainement, car aucun d'entre ces disciples de Machiavel ne peut prétendre ignorer ce dicton: ''les mêmes causes produisent les mêmes effets''. Égoïsme, égocentrisme, tout est mêlé. Et la tête basse, on fonce vers un nouveau chaos. Sans que cela, non plus, n'émeuve personne.
Sauf le peuple dans la cité, qui assiste impuissant, la peur au ventre, scrutant l'horizon avec incertitude. Pourtant ces gens-là ont la solution. Pourvu que la bonne foi les habite pour qu'ils acceptent de prendre les meilleures décisions. Celles qui ne seront basées sur aucun autre calcul que celui de l'équité.
Pour des compétitions à la loyale. Seul gage de préservation de l'essentiel: le peuple et la mère-patrie. Mais, à l'allure où vont les choses, personne n'y songe. Tous des politicards dans la Politikos. Ils n'ont rien compris de leur noble art. Et à bas votre démocratie! A bas le peuple! Pauvres Africains! Pauvres Ivoiriens!
Félix D.BONY
Et progressivement, ça gagne en intensité. Les querelles intestines des politiciens. Jamais, ils n'arrivent à s'accorder sur l'essentiel.
Pourtant, chacun des camps sait où se trouve cet essentiel. A savoir, ce qui va dans l'intérêt du peuple et pour le peuple, qu'ils viendront à solliciter.
Nul ne veut lever les yeux ou tendre l'oreille pour regarder les souffrances ou entendre les cris du cœur de ce peuple. Chaque camp s'arc-boute sur sa calculette. Ne regardant que vers son nombril. Juste son seul intérêt.
Au détriment du général. Chaque camp fonce sans calcul. Calcul pour le peuple. Car, le peuple ne compte pas. Comme si la politique était faite pour les épitaphes et les voix à jamais tues dans les cimetières. Politikos, ce mot grec, n'est-elle pas la gestion de la cité? Et la démocratie, le ''gouvernement du peuple'', pour et même par le peuple?
Mais, où est le peuple dans tout ce qui se fait et se trame sous nos cieux? 2015 arrive à grands pas. Les mêmes acteurs sont encore aux abonnés présents. A peine trois ans après avoir entraîné le peuple dans la violence ayant occasionné des milliers de morts, ils ont remis le couvert.
Toujours prêts à en découdre. Aucune leçon tirée du passé, pourtant récent. On travaille à réunir les mêmes conditions qu'hier.
A dessein, certainement, car aucun d'entre ces disciples de Machiavel ne peut prétendre ignorer ce dicton: ''les mêmes causes produisent les mêmes effets''. Égoïsme, égocentrisme, tout est mêlé. Et la tête basse, on fonce vers un nouveau chaos. Sans que cela, non plus, n'émeuve personne.
Sauf le peuple dans la cité, qui assiste impuissant, la peur au ventre, scrutant l'horizon avec incertitude. Pourtant ces gens-là ont la solution. Pourvu que la bonne foi les habite pour qu'ils acceptent de prendre les meilleures décisions. Celles qui ne seront basées sur aucun autre calcul que celui de l'équité.
Pour des compétitions à la loyale. Seul gage de préservation de l'essentiel: le peuple et la mère-patrie. Mais, à l'allure où vont les choses, personne n'y songe. Tous des politicards dans la Politikos. Ils n'ont rien compris de leur noble art. Et à bas votre démocratie! A bas le peuple! Pauvres Africains! Pauvres Ivoiriens!
Félix D.BONY