Les principaux partis de l’opposition ivoirienne ont suspendu leur participation à la nouvelle commission électorale ivoirienne, cruciale pour l’organisation de la présidentielle d’octobre 2015, dénonçant la reconduction à sa tête de l’ex-ministre Youssouf Bakayoko.
"Nous ne pouvons pas accepter que le président de la CEI soit à nouveau
Youssouf Bakayoko", a affirmé Danièle Boni Claverie, la porte-parole de
l’Alliance des forces démocratiques (AFD), regroupement de douze partis d’opposition, dont le Front populaire ivoirien (FPI - pro-Gbagbo).
"C’est un symbole qui doit changer car il ramène à des souvenirs douloureux pour le pays", a justifié Mme Boni-Claverie, annonçant la "suspension" de la "participation" et des "représentants" de l’AFD aux travaux de la Commission électorale indépendante".
La Côte d’Ivoire sort d’une décennie de crise politico-militaire, dont les
violences postélectorales de 2010-2011, qui ont fait plus de 3.000 morts en à peine cinq mois, constituent l’épilogue sanglant.
La CEI a joué un rôle fondamental dans le scrutin d’octobre-novembre 2010, annonçant la victoire de l’actuel chef de l’Etat Alassane Ouattara contre son adversaire et prédécesseur Laurent Gbagbo, qui refusa ce résultat, précipitant le pays dans le chaos.
Samedi, M. Bakayoko, personnalité du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, pouvoir) et président de la CEI depuis 2010, a été reconduit au terme d’un scrutin boycotté par les principaux partis d’opposition.
La CEI est composée de 17 membres: un représentant du président de la
République, quatre de l’administration, quatre de la société civile, quatre
des partis politiques au pouvoir et quatre de l’opposition.
Outre les deux émissaires de l’AFD, le délégué d’un petit parti proche du
pouvoir ainsi que deux membres de la société civile, dont le représentant de la puissante église catholique, se sont également abstenus lors du vote, arguant de l’absence d’un "bureau consensuel".
"Nous voulons un bureau consensuel dans lequel est présente l’opposition... et non une institution où elle (opposition) va pour jouer les seconds rôles", a insisté Gnonzié Ouattara, un des responsable de l’Alliance.
La présidentielle ivoirienne, à laquelle M. Ouattara a déjà confirmé sa
participation, est censée parachever la stabilisation du pays. La présence de l’opposition, et surtout du FPI, qui doit communiquer en décembre sa position, est essentielle à la réussite du scrutin, selon les partenaires du pays.
"Nous ne pouvons pas accepter que le président de la CEI soit à nouveau
Youssouf Bakayoko", a affirmé Danièle Boni Claverie, la porte-parole de
l’Alliance des forces démocratiques (AFD), regroupement de douze partis d’opposition, dont le Front populaire ivoirien (FPI - pro-Gbagbo).
"C’est un symbole qui doit changer car il ramène à des souvenirs douloureux pour le pays", a justifié Mme Boni-Claverie, annonçant la "suspension" de la "participation" et des "représentants" de l’AFD aux travaux de la Commission électorale indépendante".
La Côte d’Ivoire sort d’une décennie de crise politico-militaire, dont les
violences postélectorales de 2010-2011, qui ont fait plus de 3.000 morts en à peine cinq mois, constituent l’épilogue sanglant.
La CEI a joué un rôle fondamental dans le scrutin d’octobre-novembre 2010, annonçant la victoire de l’actuel chef de l’Etat Alassane Ouattara contre son adversaire et prédécesseur Laurent Gbagbo, qui refusa ce résultat, précipitant le pays dans le chaos.
Samedi, M. Bakayoko, personnalité du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, pouvoir) et président de la CEI depuis 2010, a été reconduit au terme d’un scrutin boycotté par les principaux partis d’opposition.
La CEI est composée de 17 membres: un représentant du président de la
République, quatre de l’administration, quatre de la société civile, quatre
des partis politiques au pouvoir et quatre de l’opposition.
Outre les deux émissaires de l’AFD, le délégué d’un petit parti proche du
pouvoir ainsi que deux membres de la société civile, dont le représentant de la puissante église catholique, se sont également abstenus lors du vote, arguant de l’absence d’un "bureau consensuel".
"Nous voulons un bureau consensuel dans lequel est présente l’opposition... et non une institution où elle (opposition) va pour jouer les seconds rôles", a insisté Gnonzié Ouattara, un des responsable de l’Alliance.
La présidentielle ivoirienne, à laquelle M. Ouattara a déjà confirmé sa
participation, est censée parachever la stabilisation du pays. La présence de l’opposition, et surtout du FPI, qui doit communiquer en décembre sa position, est essentielle à la réussite du scrutin, selon les partenaires du pays.