L’idée du dialogue politique commence à bien prendre en Côte d’Ivoire. Les murs se brisent. Après la rencontre entre Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié à Daoukro, les 10 et 11 juillet derniers, un autre tête-à-tête tant souhaité se fera le mardi 27 juillet 2021 au Palais de la présidence au Plateau, entre le président Alassane Ouattara et l’ancien président Laurent Gbagbo. Ces différentes rencontres qui certainement engendreront d’autres vont non seulement décrisper, rassurer et créer à nouveau la confiance, mais elles auront le mérite d’ouvrir le chemin des discussions sur des sujets qui fâchent et qui entrainent parfois des mécontentements et même des contestations au moment des élections.
Ces sujets concernent les domaines où toutes les parties prenantes au processus électoral doivent être représentées. Ils ont également trait aux intérêts des uns et des autres en ce qui concerne des postes électifs à glaner. A titre illustratif, il y a la Commission électorale indépendante (Cei). La composition de cette institution est très souvent décriée et contestée. Même à la base, il arrive que des partis se plaignent de la non-représentativité d’autres partis et des conditions du scrutin pour désigner les représentants des Commissions électorales locales (Cel). Par ailleurs, en fonction des bastions des uns et des autres, le découpage électoral demeure un quiproquo. Des partis se disent lésés, car des localités ont dépassé, depuis longtemps, le niveau requis en termes de densité de populations, d’infrastructures, pour être classées sous-préfectures, communes, départements, régions et depuis des décennies, rien n’est fait. A cela, il faut ajouter le recensement électoral qui est souvent précipité à la veille des élections. C’est donc tous ces sujets qui vont certainement meubler des rendez-vous de dialogue politique à venir. Comme le dit un observateur, « si ces questions sont évacuées au plus tôt, la Côte d’Ivoire a de fortes chances d’organiser de très bonnes élections générales en 2025. »
Ces sujets concernent les domaines où toutes les parties prenantes au processus électoral doivent être représentées. Ils ont également trait aux intérêts des uns et des autres en ce qui concerne des postes électifs à glaner. A titre illustratif, il y a la Commission électorale indépendante (Cei). La composition de cette institution est très souvent décriée et contestée. Même à la base, il arrive que des partis se plaignent de la non-représentativité d’autres partis et des conditions du scrutin pour désigner les représentants des Commissions électorales locales (Cel). Par ailleurs, en fonction des bastions des uns et des autres, le découpage électoral demeure un quiproquo. Des partis se disent lésés, car des localités ont dépassé, depuis longtemps, le niveau requis en termes de densité de populations, d’infrastructures, pour être classées sous-préfectures, communes, départements, régions et depuis des décennies, rien n’est fait. A cela, il faut ajouter le recensement électoral qui est souvent précipité à la veille des élections. C’est donc tous ces sujets qui vont certainement meubler des rendez-vous de dialogue politique à venir. Comme le dit un observateur, « si ces questions sont évacuées au plus tôt, la Côte d’Ivoire a de fortes chances d’organiser de très bonnes élections générales en 2025. »