Lors d'une réunion du Conseil de sécurité consacrée au Libéria, mardi à New York, le ministre libérien de la Défense, Brownie Samoukai, a expliqué que les infrastructures déjà défaillantes du Liberia sont complètement dépassées par l’épidémie d’Ebola.
« Le Liberia est menacé dans son existence même. La maladie qui avait été identifiée dans des villages isolés atteint maintenant les centres urbains, y compris la capitale Monrovia. Elle se propage comme un feu de forêt, dévorant tout sur son passage », s’est inquiété l’émissaire libérien.
Quant à la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU dans ce pays, Karin Landgren, elle a prévenu que l'épidémie d'Ebola constitue la plus grave menace à laquelle les Libériens ont été confrontés depuis la fin de la guerre civile en 2003.
Dans son cri d’alarme, Karin Landgren a noté que l'épidémie est devenue hors de contrôle. « La propagation de la maladie à virus Ebola est sans pitié. Le ministère de la Santé estime que le nombre de cas signalés dépasse 2.070, avec plus de 1.200 morts, mais ces chiffres minimisent le véritable bilan d'Ebola », a dit Mme Landgren qui est aussi la chef de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL).
Selon elle, « la rapidité et l'ampleur des pertes en vies humaines, et les répercussions économiques, sociales, politiques et sécuritaires de cette crise affectent profondément le Libéria. »
Face à ce fléau, l’ONU a promis d’accroître les efforts internationaux pour stopper le virus. Elle a assuré que les Casques bleus présents au Liberia ne partiraient pas, malgré l’inquiétude des pays contributeurs de troupes.
Le chef des Casques bleus, Hervé Ladsous se rendra d’ailleurs sur place, de jeudi à vendredi, pour marquer sa confiance, a indiqué le porte-parole du Secrétaire général lors d'un point de presse.
Selon le dernier bilan de l'OMS publié lundi, l'épidémie a fait 2 288 morts sur 4 269 cas confirmés, principalement au Liberia, en Guinée et en Sierra Léone.
(AIP)
cmas
« Le Liberia est menacé dans son existence même. La maladie qui avait été identifiée dans des villages isolés atteint maintenant les centres urbains, y compris la capitale Monrovia. Elle se propage comme un feu de forêt, dévorant tout sur son passage », s’est inquiété l’émissaire libérien.
Quant à la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU dans ce pays, Karin Landgren, elle a prévenu que l'épidémie d'Ebola constitue la plus grave menace à laquelle les Libériens ont été confrontés depuis la fin de la guerre civile en 2003.
Dans son cri d’alarme, Karin Landgren a noté que l'épidémie est devenue hors de contrôle. « La propagation de la maladie à virus Ebola est sans pitié. Le ministère de la Santé estime que le nombre de cas signalés dépasse 2.070, avec plus de 1.200 morts, mais ces chiffres minimisent le véritable bilan d'Ebola », a dit Mme Landgren qui est aussi la chef de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL).
Selon elle, « la rapidité et l'ampleur des pertes en vies humaines, et les répercussions économiques, sociales, politiques et sécuritaires de cette crise affectent profondément le Libéria. »
Face à ce fléau, l’ONU a promis d’accroître les efforts internationaux pour stopper le virus. Elle a assuré que les Casques bleus présents au Liberia ne partiraient pas, malgré l’inquiétude des pays contributeurs de troupes.
Le chef des Casques bleus, Hervé Ladsous se rendra d’ailleurs sur place, de jeudi à vendredi, pour marquer sa confiance, a indiqué le porte-parole du Secrétaire général lors d'un point de presse.
Selon le dernier bilan de l'OMS publié lundi, l'épidémie a fait 2 288 morts sur 4 269 cas confirmés, principalement au Liberia, en Guinée et en Sierra Léone.
(AIP)
cmas