La Commission européenne a demandé mercredi à la France, "des mesures crédibles" pour réduire son déficit en 2015.
Contrairement aux engagements pris au niveau européen, le ministre des Finances Michel Sapin prévoit désormais un déficit public de 4,4% du PIB en 2014, au-delà des 3,8% visés. Le seuil de 3%, maximum toléré par les traités européens, ne sera atteint qu'en 2017, au lieu de 2015 comme prévu initialement.
Aussi, le projet de budget que Paris doit envoyer à la Commission d'ici mi-octobre, devra-t-il mettre en place un "ambitieux plan de réduction", a indiqué Simon O'Connor, le porte-parole de la Commission européenne en charge des Affaires économiques.
En mai, Bruxelles avait déjà fait partager ses doutes sur les prévisions françaises pour 2014. En juin, l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) n'avait pas non plus épargné le gouvernement. "La croissance revient mais ne décolle pas", avait-elle écrit.
cmas
Contrairement aux engagements pris au niveau européen, le ministre des Finances Michel Sapin prévoit désormais un déficit public de 4,4% du PIB en 2014, au-delà des 3,8% visés. Le seuil de 3%, maximum toléré par les traités européens, ne sera atteint qu'en 2017, au lieu de 2015 comme prévu initialement.
Aussi, le projet de budget que Paris doit envoyer à la Commission d'ici mi-octobre, devra-t-il mettre en place un "ambitieux plan de réduction", a indiqué Simon O'Connor, le porte-parole de la Commission européenne en charge des Affaires économiques.
En mai, Bruxelles avait déjà fait partager ses doutes sur les prévisions françaises pour 2014. En juin, l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) n'avait pas non plus épargné le gouvernement. "La croissance revient mais ne décolle pas", avait-elle écrit.
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