Daoukro - Daoukro, chef-lieu de région de l’Iffou (Centre-est), vit une véritable ambiance des « grands jours » à l’occasion de la visite d’Etat qu’y entame, dès ce dimanche, le président de la République, Alassane Ouattara.
Un grand arc de triomphe à l’entrée de la ville annonce l’événement. Dans les rues réhabilitées avec du nouveau bitume, il y a des ballets incessants de véhicules. Les restaurants sont bondés au point où à certains endroits, il faut patienter que les premiers servis finissent leurs repas avant de s’attabler à son tour.
« Avec l’arrivée du Président, des gens ont créé des restaurants qui marchent parce qu’il y a vraiment du monde ici à Daoukro », relève une commerçante au marché de la ville, Salimata Ouattara, qui s’interroge toutefois : « après la visite, est-ce que ça va toujours marcher, parce que tout ce monde sera reparti sur Abidjan ? »
Pour sa part, une restauratrice, Mlle Ella, se réjouit de la visite du Président Ouattara. « En tout cas, pour le moment ça va. Il y a du monde, les chiffres d’affaires des restaurateurs grimpent, mais sachez que nous ne vendons pas de viande de brousse, et c’est pareil dans les autres restaurants à cause d’Ebola ».
La viande de cabri, de poulet et le poisson sont les principales protéines animales servies dans les restaurants, soulignent les restaurateurs.
« Il n’y a plus de places dans les hôtels en ce moment », relève en outre un gérant d’hôtel, Hervé Kouamé, indiquant que la plupart des réceptifs hôteliers notamment les plus huppés ont été « réquisitionnés pour les personnalités qui arrivent à Daoukro ».
Selon lui, des habitations ordinaires sont mises à contribution pour pouvoir héberger les nombreux hôtes. « Certains fonctionnaires ont réhabilité leurs habitations et les ont mises en location pour soit 20.000 F ou 30.000 FCFA la chambre », révèle-t-il.
Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), notamment des militaires, gendarmes et policiers, en grand nombre, sont visibles à tous les coins de rue, présageant d’une sécurisation accrue de la visite d’Etat.
Des feux tricolores sont en cours d’implantation à certains grands carrefours de la ville. « Nous sommes vraiment heureux de tout ce qui est en train d’être fait ; nos voies sont bitumées ; il va y avoir des feux de signalisation. C’est vraiment grand tout ça », indique un chauffeur de taxi, Kouamé N’Guessan, invitant les usagers de la route au respect de ces feux.
Un grand arc de triomphe à l’entrée de la ville annonce l’événement. Dans les rues réhabilitées avec du nouveau bitume, il y a des ballets incessants de véhicules. Les restaurants sont bondés au point où à certains endroits, il faut patienter que les premiers servis finissent leurs repas avant de s’attabler à son tour.
« Avec l’arrivée du Président, des gens ont créé des restaurants qui marchent parce qu’il y a vraiment du monde ici à Daoukro », relève une commerçante au marché de la ville, Salimata Ouattara, qui s’interroge toutefois : « après la visite, est-ce que ça va toujours marcher, parce que tout ce monde sera reparti sur Abidjan ? »
Pour sa part, une restauratrice, Mlle Ella, se réjouit de la visite du Président Ouattara. « En tout cas, pour le moment ça va. Il y a du monde, les chiffres d’affaires des restaurateurs grimpent, mais sachez que nous ne vendons pas de viande de brousse, et c’est pareil dans les autres restaurants à cause d’Ebola ».
La viande de cabri, de poulet et le poisson sont les principales protéines animales servies dans les restaurants, soulignent les restaurateurs.
« Il n’y a plus de places dans les hôtels en ce moment », relève en outre un gérant d’hôtel, Hervé Kouamé, indiquant que la plupart des réceptifs hôteliers notamment les plus huppés ont été « réquisitionnés pour les personnalités qui arrivent à Daoukro ».
Selon lui, des habitations ordinaires sont mises à contribution pour pouvoir héberger les nombreux hôtes. « Certains fonctionnaires ont réhabilité leurs habitations et les ont mises en location pour soit 20.000 F ou 30.000 FCFA la chambre », révèle-t-il.
Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), notamment des militaires, gendarmes et policiers, en grand nombre, sont visibles à tous les coins de rue, présageant d’une sécurisation accrue de la visite d’Etat.
Des feux tricolores sont en cours d’implantation à certains grands carrefours de la ville. « Nous sommes vraiment heureux de tout ce qui est en train d’être fait ; nos voies sont bitumées ; il va y avoir des feux de signalisation. C’est vraiment grand tout ça », indique un chauffeur de taxi, Kouamé N’Guessan, invitant les usagers de la route au respect de ces feux.