Abidjan – Suspendue en mai, la grève des agents de la culture regroupés au sein du Syndicat national des professionnels de l’action culturelle de Côte d’Ivoire (SYNAPACI) reprend "effectivement" mercredi, sur l’ensemble du territoire, a annoncé lundi le secrétaire général, Ouattara Ibrahim.
La reprise de la grève était prévue pour le 09 septembre mais le bureau exécutif dit l’avoir ajournée pour laisser une chance aux négociations en cours avec le ministère de la Culture et de la Francophonie et la Commission des affaires sociales et culturelles de l’Assemblée nationale.
"Malheureusement, nous ne voyons aucune ébauche de solution à nos revendications se profiler à l’horizon. Donc, nous reprenons effectivement la grève ce mercredi 17 septembre", a déclaré M. Ouattara qui dit mener la lutte depuis plus d’une décennie pour la prise en compte de leurs doléances portant sur des indemnités de risques et de sujétion liées à la spécificité de leurs activités.
Le SYNAPACI avait suspendu, en décembre 2013, un premier préavis de grève après la promesse faite par le ministère de la Culture et de la Francophonie et la Commission des affaires sociales et culturelles de l’Assemblée nationale de répondre favorablement à la satisfaction de leurs revendications.
Suite à la non-tenue de cet engagement, le syndicat avait mis à exécution, entre le 17 avril et le 06 mai, un autre préavis de grève déposé le 20 mars. Le mouvement avait été suivi à plus de 90% dans les services du ministère de la Culture et à 70% dans les autres structures, selon le bilan établi par le secrétariat général.
Pour montrer leur bonne foi, les grévistes avaient suspendu, pour deux mois, leur mouvement, pour "voir comment les choses allaient se dérouler", prévenant qu'ils aviseraient en cas d'échec des négociations.
Le secrétaire général du SYNAPACI motive cette reprise de la grève par le fait que leurs revendications ne sont pas prises en compte dans le budget 2015. Selon lui, celles-ci visent à obtenir la signature d’un décret portant institution d’une indemnité de risques et de sujétion avec effet à compter du 1er janvier 2012 et la prise en compte des acteurs du développement culturel dans les emplois du secteur Education-Formation.
Leur débrayage paralysera le travail dans les directions centrales et régionales, les services rattachés et les établissements sous tutelle, les bibliothèques, les musées, les centres d’action culturelle, les centres de documentation, les services et centres d’archives des ministères et institutions de l’Etat, a prévenu M. Ouattara. Ils dénoncent leur "prolétarisation et leur clochardisation", prenant à témoin les organisations internationales, notamment l’Unesco, "sur le sort réservé par la Côte d’Ivoire à son personnel spécialisé du développement culturel".
Les indemnités de risques et de sujétion qu’ils réclament s’élèvent à 586 millions de francs CFA par an pour les 1.120 agents de ce secteur d’activités.
(AIP)
aaa/kkp/kam
La reprise de la grève était prévue pour le 09 septembre mais le bureau exécutif dit l’avoir ajournée pour laisser une chance aux négociations en cours avec le ministère de la Culture et de la Francophonie et la Commission des affaires sociales et culturelles de l’Assemblée nationale.
"Malheureusement, nous ne voyons aucune ébauche de solution à nos revendications se profiler à l’horizon. Donc, nous reprenons effectivement la grève ce mercredi 17 septembre", a déclaré M. Ouattara qui dit mener la lutte depuis plus d’une décennie pour la prise en compte de leurs doléances portant sur des indemnités de risques et de sujétion liées à la spécificité de leurs activités.
Le SYNAPACI avait suspendu, en décembre 2013, un premier préavis de grève après la promesse faite par le ministère de la Culture et de la Francophonie et la Commission des affaires sociales et culturelles de l’Assemblée nationale de répondre favorablement à la satisfaction de leurs revendications.
Suite à la non-tenue de cet engagement, le syndicat avait mis à exécution, entre le 17 avril et le 06 mai, un autre préavis de grève déposé le 20 mars. Le mouvement avait été suivi à plus de 90% dans les services du ministère de la Culture et à 70% dans les autres structures, selon le bilan établi par le secrétariat général.
Pour montrer leur bonne foi, les grévistes avaient suspendu, pour deux mois, leur mouvement, pour "voir comment les choses allaient se dérouler", prévenant qu'ils aviseraient en cas d'échec des négociations.
Le secrétaire général du SYNAPACI motive cette reprise de la grève par le fait que leurs revendications ne sont pas prises en compte dans le budget 2015. Selon lui, celles-ci visent à obtenir la signature d’un décret portant institution d’une indemnité de risques et de sujétion avec effet à compter du 1er janvier 2012 et la prise en compte des acteurs du développement culturel dans les emplois du secteur Education-Formation.
Leur débrayage paralysera le travail dans les directions centrales et régionales, les services rattachés et les établissements sous tutelle, les bibliothèques, les musées, les centres d’action culturelle, les centres de documentation, les services et centres d’archives des ministères et institutions de l’Etat, a prévenu M. Ouattara. Ils dénoncent leur "prolétarisation et leur clochardisation", prenant à témoin les organisations internationales, notamment l’Unesco, "sur le sort réservé par la Côte d’Ivoire à son personnel spécialisé du développement culturel".
Les indemnités de risques et de sujétion qu’ils réclament s’élèvent à 586 millions de francs CFA par an pour les 1.120 agents de ce secteur d’activités.
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