« Si l’Etat n’ouvre pas les discussions, nous allons déposer un préavis de grève. Si on nous précompte pour la mutuelle des personnels du ministère de l’Education nationale, nous irons à la grève sauvage ». C’est la menace qu’a brandie hier au régime, Gnélou Paul, le secrétaire général du Syndicat national des enseignants du primaire public de Côte d’Ivoire (Sneppci). Au siège de ce syndicat, sis à Marcory, à l’occasion d’une conférence de presse qu’il a animée.
« Que l’Etat nous dise qu’il reconnaît le stock des arriérés et quand et comment il va le payer. Pour éviter des perturbations de l’année scolaire en cours, nous demandons instamment à l’Etat, d’ouvrir les discussions. » a t-il poursuivi.
Gnélou Paul a exigé l’adhésion libre et individuelle, et non obligatoire, à cette Mutuelle, l’interdiction de tout prélèvement à la source au profit de cette mutuelle, le rétablissement des précomptes qui servent au fonctionnement des syndicats. « Depuis deux ans, le gouvernement refuse d’appliquer la recommandation des chefs d’Etat de l’Uemoa. Une manière insidieuse d’asphyxier et de faire disparaître les syndicats », a indiqué le conférencier.
Concernant les indemnités de logement, il soutient que l’Etat doit à chaque instituteur, 456.000Fcfa. Et au titre de la bonification indiciaire et du reclassement, 912000 Fcfa. « Chaque instituteur doit percevoir 1.521.000Fcfa au titre des arriérés des indemnités de logement, de la bonification et du reclassement », a-t-il martelé.
Les autres revendications en souffrance remises au goût du jour par le conférencier, sont entre autres la dotation en carburant (suspendue) des conseillers pédagogiques ; le rétablissement sans condition des précomptes ; le reversement des instituteurs adjoints en B3, sans concours ; le rétablissement des 120.000Fcfa d’indemnités de postes déshérités ; l’obligation pour l’Etat de rendre l’école obligatoire.
Charles Bédé
« Que l’Etat nous dise qu’il reconnaît le stock des arriérés et quand et comment il va le payer. Pour éviter des perturbations de l’année scolaire en cours, nous demandons instamment à l’Etat, d’ouvrir les discussions. » a t-il poursuivi.
Gnélou Paul a exigé l’adhésion libre et individuelle, et non obligatoire, à cette Mutuelle, l’interdiction de tout prélèvement à la source au profit de cette mutuelle, le rétablissement des précomptes qui servent au fonctionnement des syndicats. « Depuis deux ans, le gouvernement refuse d’appliquer la recommandation des chefs d’Etat de l’Uemoa. Une manière insidieuse d’asphyxier et de faire disparaître les syndicats », a indiqué le conférencier.
Concernant les indemnités de logement, il soutient que l’Etat doit à chaque instituteur, 456.000Fcfa. Et au titre de la bonification indiciaire et du reclassement, 912000 Fcfa. « Chaque instituteur doit percevoir 1.521.000Fcfa au titre des arriérés des indemnités de logement, de la bonification et du reclassement », a-t-il martelé.
Les autres revendications en souffrance remises au goût du jour par le conférencier, sont entre autres la dotation en carburant (suspendue) des conseillers pédagogiques ; le rétablissement sans condition des précomptes ; le reversement des instituteurs adjoints en B3, sans concours ; le rétablissement des 120.000Fcfa d’indemnités de postes déshérités ; l’obligation pour l’Etat de rendre l’école obligatoire.
Charles Bédé