L'Afrique devrait commercialiser ses produits touristique de manière solidaire au niveau des blocs régionaux plutôt qu'individuellement pays par pays, ont déclaré mercredi des experts rassemblés pour le Forum de développement mondial des exportations mercredi à Kigali.
S'exprimant à l'occasion d'une séance baptisée "le tourisme pour le développement : les opportunités commerciales pour les PME ", plusieurs intervenants ont déclaré que lutter collectivement contre les stéréotypes et les idées négatives généralisées sur l'Afrique, par le biais des blocs régionaux, permettrait d'attirer davantage de touristes.
Alain St. Ange, ministre du Tourisme et de la Culture des Seychelles, a déclaré que son pays n'était pas confronté à l' épidémie d'ébola comme certains pays d'Afrique de l'Ouest, même ses pays voisins, et que pourtant l'affluence des touristes aux Seychelles avait baissé à cause des craintes que manifestent de nombreuses personnes en Occident.
"Nous pouvons conserver intactes nos marques touristiques nationales, mais nous avons besoin de développer des marques régionales et de contrer les perceptions négatives de certaines personnes qui pensent qu'une épidémie à un endroit du continent touche tout le continent", a-t-il dit.
Le ministre gambien du Commerce et de l'Intégration, Abdou Jobe, a également déclaré que les pays ne devraient pas lutter les uns contre les autres en concurrence pour les touristes, car ils partagent des attractions et des richesses naturelles et sociales communes.
"Nous ne devons pas être en compétition les uns contre les autres au sein de l'Afrique", a-t-il dit, ajoutant qu'il était nécessaire de "soigner collectivement l'image de l'Afrique pour la présenter au monde".
Pascal Lamy, président du Comité international sur l'éthique du tourisme au sein de l'Organisation des Nations unies pour le commerce mondial, a salué l'initiative de visa touristique unique pour l'Afrique de l'Est mis en place par le Rwanda, le Kenya et l' Ouganda, estimant que c'était une idée brillante qui a des effets bénéfiques en réduisant les coûts et les procédures requis de la part des touristes.
"Le visa touristique unique est une idée brillante", a déclaré M. Lamy lors de cet événement. "Ce que les autorités devraient faire maintenant c'est de veiller à relier leurs plus importants sites touristiques à des infrastructures modernes, sous la forme par exemple de connexions Internet et de pistes d'atterrissage, afin de faciliter la vie pour les touristes".
Un visa touristique unique est entré en vigueur dans ces trois pays en janvier de cette année, et doit remplacer progressivement les conditions de demande de visa nationales pour permettre aux touristes de se déplacer entre ces trois pays avec un seul visa.
S'exprimant à l'occasion d'une séance baptisée "le tourisme pour le développement : les opportunités commerciales pour les PME ", plusieurs intervenants ont déclaré que lutter collectivement contre les stéréotypes et les idées négatives généralisées sur l'Afrique, par le biais des blocs régionaux, permettrait d'attirer davantage de touristes.
Alain St. Ange, ministre du Tourisme et de la Culture des Seychelles, a déclaré que son pays n'était pas confronté à l' épidémie d'ébola comme certains pays d'Afrique de l'Ouest, même ses pays voisins, et que pourtant l'affluence des touristes aux Seychelles avait baissé à cause des craintes que manifestent de nombreuses personnes en Occident.
"Nous pouvons conserver intactes nos marques touristiques nationales, mais nous avons besoin de développer des marques régionales et de contrer les perceptions négatives de certaines personnes qui pensent qu'une épidémie à un endroit du continent touche tout le continent", a-t-il dit.
Le ministre gambien du Commerce et de l'Intégration, Abdou Jobe, a également déclaré que les pays ne devraient pas lutter les uns contre les autres en concurrence pour les touristes, car ils partagent des attractions et des richesses naturelles et sociales communes.
"Nous ne devons pas être en compétition les uns contre les autres au sein de l'Afrique", a-t-il dit, ajoutant qu'il était nécessaire de "soigner collectivement l'image de l'Afrique pour la présenter au monde".
Pascal Lamy, président du Comité international sur l'éthique du tourisme au sein de l'Organisation des Nations unies pour le commerce mondial, a salué l'initiative de visa touristique unique pour l'Afrique de l'Est mis en place par le Rwanda, le Kenya et l' Ouganda, estimant que c'était une idée brillante qui a des effets bénéfiques en réduisant les coûts et les procédures requis de la part des touristes.
"Le visa touristique unique est une idée brillante", a déclaré M. Lamy lors de cet événement. "Ce que les autorités devraient faire maintenant c'est de veiller à relier leurs plus importants sites touristiques à des infrastructures modernes, sous la forme par exemple de connexions Internet et de pistes d'atterrissage, afin de faciliter la vie pour les touristes".
Un visa touristique unique est entré en vigueur dans ces trois pays en janvier de cette année, et doit remplacer progressivement les conditions de demande de visa nationales pour permettre aux touristes de se déplacer entre ces trois pays avec un seul visa.
