Mieux évaluer les dépenses pour augmenter les représentations ivoiriennes à l’étranger. C’est l’un des points saillants qui est ressorti du dernier déjeuner avec la presse organisé par la direction de la communication du ministère des Affaires étrangères.
«La restructuration des Ambassades fait ressortir une économie estimée à 14 milliards FCFA. C’est donc cette économie qui doit permettre de financer l’extension de la carte diplomatique pour passer de 46% à 90% de couverture. Par ailleurs, le souci de moderniser et formaliser la gestion administrative dans la perspective de la démarche qualité a conduit à l’élaboration du “kit du diplomate” contenant un ensemble de guides à l’usage des représentations diplomatiques et des ONG, ainsi que des documents normatifs visant à réglementer tous les aspects de fonctionnement du ministère. Ces différents documents en cours de finalisation seront disponibles en début d’année 2015.» Ces propos sont de l’ambassadrice Jeanne Guéhé, directrice de la communication au ministère d’Etat, ministère des Affaires étrangères. C’était courant août 2014, lors d’un petit-déjeuner de presse à Abidjan. Ce en présence de M. Kalou Emmanuel, directeur de cabinet, représentant le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Charles Diby Koffi, grand artisan de cette réforme.
Un institut de formation diplomatique sur les rails
A cette occasion, la mise en place d’un fonds de solidarité et de prévoyance sociale des Affaires étrangères a été annoncée. De ce fonds, «découlera l’ensemble des projets sociaux du ministère, y compris la couverture médicale internationale». Dans son exposé, l’ambassadrice Jeanne Guéhé a ajouté que l’analyse de la situation avait conduit à la conclusion qu’il fallait engager des actions pour augmenter le niveau de représentation à travers le monde, en le faisant passer de 46% en 2013 à 90% en fin 2018, soit 175 pays sur les 194 Etats membres de l’ONU. Ce qui donnera une répartition géographique plus équilibrée. La priorité de cette réforme est de restructurer la carte diplomatique. Il est important de préciser que sa caractéristique est de ne pas entraîner de charges additionnelles au budget de l’Etat. Toujours selon Jeanne Guéhé, «à mi-parcours de ces réformes, le personnel des ambassades a également subi un dégraissage de 526 agents. Ainsi, après un mouvement diplomatique en 2014, les 44 missions diplomatiques et consulaires comptent 833 agents contre 1 359 au 30 juin 2013. La porte-parole du ministère des Affaires étrangères a également fait cas de la création de l’institut diplomatique pour assurer une formation initiale de qualité et la mise à niveau des agents du ministère. Bâti sur un site de cinq hectares à Yamoussoukro, cet institut, qui bénéficie de l’appui financier et technique de certains pays étrangers, verra ses travaux démarrés en 2015, les études techniques et d’architecture étant en voie de finalisation», a-t-elle souligné.
Stéphane d’Avignon
«La restructuration des Ambassades fait ressortir une économie estimée à 14 milliards FCFA. C’est donc cette économie qui doit permettre de financer l’extension de la carte diplomatique pour passer de 46% à 90% de couverture. Par ailleurs, le souci de moderniser et formaliser la gestion administrative dans la perspective de la démarche qualité a conduit à l’élaboration du “kit du diplomate” contenant un ensemble de guides à l’usage des représentations diplomatiques et des ONG, ainsi que des documents normatifs visant à réglementer tous les aspects de fonctionnement du ministère. Ces différents documents en cours de finalisation seront disponibles en début d’année 2015.» Ces propos sont de l’ambassadrice Jeanne Guéhé, directrice de la communication au ministère d’Etat, ministère des Affaires étrangères. C’était courant août 2014, lors d’un petit-déjeuner de presse à Abidjan. Ce en présence de M. Kalou Emmanuel, directeur de cabinet, représentant le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Charles Diby Koffi, grand artisan de cette réforme.
Un institut de formation diplomatique sur les rails
A cette occasion, la mise en place d’un fonds de solidarité et de prévoyance sociale des Affaires étrangères a été annoncée. De ce fonds, «découlera l’ensemble des projets sociaux du ministère, y compris la couverture médicale internationale». Dans son exposé, l’ambassadrice Jeanne Guéhé a ajouté que l’analyse de la situation avait conduit à la conclusion qu’il fallait engager des actions pour augmenter le niveau de représentation à travers le monde, en le faisant passer de 46% en 2013 à 90% en fin 2018, soit 175 pays sur les 194 Etats membres de l’ONU. Ce qui donnera une répartition géographique plus équilibrée. La priorité de cette réforme est de restructurer la carte diplomatique. Il est important de préciser que sa caractéristique est de ne pas entraîner de charges additionnelles au budget de l’Etat. Toujours selon Jeanne Guéhé, «à mi-parcours de ces réformes, le personnel des ambassades a également subi un dégraissage de 526 agents. Ainsi, après un mouvement diplomatique en 2014, les 44 missions diplomatiques et consulaires comptent 833 agents contre 1 359 au 30 juin 2013. La porte-parole du ministère des Affaires étrangères a également fait cas de la création de l’institut diplomatique pour assurer une formation initiale de qualité et la mise à niveau des agents du ministère. Bâti sur un site de cinq hectares à Yamoussoukro, cet institut, qui bénéficie de l’appui financier et technique de certains pays étrangers, verra ses travaux démarrés en 2015, les études techniques et d’architecture étant en voie de finalisation», a-t-elle souligné.
Stéphane d’Avignon