Abidjan (Côte d’Ivoire) - Un atelier de consultation régionale pour le renforcement des plans nationaux de préparation et de riposte contre la fièvre hémorragique à virus Ebola qui sévit en Afrique de l’Ouest où elle a déjà fait plus de 2500 morts réunit depuis lundi, plusieurs pays africains dans la capitale économique ivoirienne.
Une dizaine de pays dont la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Tchad, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger et le Togo participent à cet atelier de deux jours, organisé par l'Ambassade des Etats-Unis en Côte d'Ivoire à travers l'Agence américaine internationale pour le développement (USAID).
Ces assises d'Abidjan, visent à appuyer les pays non atteints par l'épidémie à disposer de plans pertinents répondant aux exigences en matière de lutte contre les épidémies et événements majeurs de santé publique, notamment par l'identification rapide du premier cas d'Ebola dans les pays non encore affectés par ce virus, afin de le neutraliser.
« Le vaccin contre le virus Ebola n'est pas encore prêt. Même si on a eu un ou deux cas de personnes qui ont été guéries, ce n'est pas suffisant pour généraliser l'efficacité ou la manière dont cet outil peut être utilisé », a expliqué Elise Martel, experte des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) aux Etats-Unis, ajoutant que « les vaccins prennent beaucoup de temps à être développés ».
« Pour l'instant, on doit attendre et se préparer comme s'il n'y avait pas d'accessibilité », a préconisé l'experte qui s'exprimait en marge de cet atelier.
« Le pourcentage de guérison n'est pas encore connu, mais il y'a cas même des succès et des témoignages vivants de gens qui ont eu le virus et parce qu'ayant vite bénéficié des soins adéquats" a affirmé pour sa part, Dr Yves Mangbo de l'Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).
« La situation change de jour en jour, mais à la date du 19 septembre 2014, le nombre total de cas cumulés est de plus de 5.500, avec plus de 2.500 décès dans les pays affectés d'Afrique de l'Ouest », a révélé Dr Mangbo.
Parmi les sujets qui seront abordés au cours de cet atelier, figurent la protection sanitaire du personnel médical, les techniques d'isolation et de mise en quarantaine, la prévention et le contrôle des infections, l'identification des contacts, le dépistage et le suivi, ainsi que la communication et la mobilisation sociale.
SB/ls/APA
Une dizaine de pays dont la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Tchad, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger et le Togo participent à cet atelier de deux jours, organisé par l'Ambassade des Etats-Unis en Côte d'Ivoire à travers l'Agence américaine internationale pour le développement (USAID).
Ces assises d'Abidjan, visent à appuyer les pays non atteints par l'épidémie à disposer de plans pertinents répondant aux exigences en matière de lutte contre les épidémies et événements majeurs de santé publique, notamment par l'identification rapide du premier cas d'Ebola dans les pays non encore affectés par ce virus, afin de le neutraliser.
« Le vaccin contre le virus Ebola n'est pas encore prêt. Même si on a eu un ou deux cas de personnes qui ont été guéries, ce n'est pas suffisant pour généraliser l'efficacité ou la manière dont cet outil peut être utilisé », a expliqué Elise Martel, experte des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) aux Etats-Unis, ajoutant que « les vaccins prennent beaucoup de temps à être développés ».
« Pour l'instant, on doit attendre et se préparer comme s'il n'y avait pas d'accessibilité », a préconisé l'experte qui s'exprimait en marge de cet atelier.
« Le pourcentage de guérison n'est pas encore connu, mais il y'a cas même des succès et des témoignages vivants de gens qui ont eu le virus et parce qu'ayant vite bénéficié des soins adéquats" a affirmé pour sa part, Dr Yves Mangbo de l'Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).
« La situation change de jour en jour, mais à la date du 19 septembre 2014, le nombre total de cas cumulés est de plus de 5.500, avec plus de 2.500 décès dans les pays affectés d'Afrique de l'Ouest », a révélé Dr Mangbo.
Parmi les sujets qui seront abordés au cours de cet atelier, figurent la protection sanitaire du personnel médical, les techniques d'isolation et de mise en quarantaine, la prévention et le contrôle des infections, l'identification des contacts, le dépistage et le suivi, ainsi que la communication et la mobilisation sociale.
SB/ls/APA
