Abidjan - Le président de la République, SEM. Alassane Ouattara, qui séjourne à New York (USA) depuis samedi, à la faveur de la 69ème session de l’Assemblée générale des Nations unies, a eu plusieurs activités ce lundi.
En début de journée, le chef de l’Etat a pris part à une rencontre de haut niveau des chefs d’Etat du Sahel sur le "dividende démographique dans le Sahel", à l’invitation conjointe de la Banque mondiale et du FNUAP (Fonds des Nations unies pour l’alimentation et la population), au siège des Nations unies.
Le Président Ouattara a indiqué, à l’occasion, partager la vision de ses collègues qui l’avaient précédé sur le sujet (Mahamadou Issouffou du Niger et Idriss Deby Itno du Tchad) qui ont dénoncé, entre autres, une fécondité élevée dans nos pays et déploré des difficultés dans les domaines de l’éducation (de la jeune fille surtout) et de la santé.
Il a aussi insisté sur la question des grossesses en milieu scolaire, un sujet qui demeure une "préoccupation importante" pour la Côte d’Ivoire. Aussi, a-t-il préconisé des "actions très fortes", telles que la prise de mesures ou le vote de lois par l’Assemblée nationale, afin de "poursuivre en justice" les enseignants qui seraient coupables de tels actes.
Le président de la République a, par ailleurs, indiqué que l’éducation qui est un sujet majeur en Côte d’Ivoire, a amené le gouvernement à décider de la construction de lycées et collèges de jeunes filles, surtout dans la partie nord du pays où le taux de scolarisation est très faible. Dans ce cadre, il a annoncé que dès la prochaine année scolaire, l’école sera "obligatoire et si possible gratuite" dès l’âge de 6 ans et ce jusqu’à 16 ans.
En fin de matinée, le Président Ouattara s’est rendu en compagnie de son épouse à l’"open society fundations" où il a échangé avec M. Georges Soros, président-fondateur de cette structure qui œuvre à la promotion de la bonne gouvernance, des droits de l’Homme ainsi que pour les réformes économiques, sociales et légales.
Au terme de la rencontre, le chef de l’Etat a indiqué avoir échangé avec M. Soros sur la possibilité pour sa fondation de "s’impliquer davantage" en Côte d’Ivoire où elle intervient déjà au niveau de la Pharmacie de la santé publique par un don à hauteur d’un million de dollars par an en médicaments.
En début d’après- midi, le président de la République a eu un entretien avec SEM. Linda Thomas- Greenfield, Sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires africaines.
(AIP)
kg/kkp/dm/kam
En début de journée, le chef de l’Etat a pris part à une rencontre de haut niveau des chefs d’Etat du Sahel sur le "dividende démographique dans le Sahel", à l’invitation conjointe de la Banque mondiale et du FNUAP (Fonds des Nations unies pour l’alimentation et la population), au siège des Nations unies.
Le Président Ouattara a indiqué, à l’occasion, partager la vision de ses collègues qui l’avaient précédé sur le sujet (Mahamadou Issouffou du Niger et Idriss Deby Itno du Tchad) qui ont dénoncé, entre autres, une fécondité élevée dans nos pays et déploré des difficultés dans les domaines de l’éducation (de la jeune fille surtout) et de la santé.
Il a aussi insisté sur la question des grossesses en milieu scolaire, un sujet qui demeure une "préoccupation importante" pour la Côte d’Ivoire. Aussi, a-t-il préconisé des "actions très fortes", telles que la prise de mesures ou le vote de lois par l’Assemblée nationale, afin de "poursuivre en justice" les enseignants qui seraient coupables de tels actes.
Le président de la République a, par ailleurs, indiqué que l’éducation qui est un sujet majeur en Côte d’Ivoire, a amené le gouvernement à décider de la construction de lycées et collèges de jeunes filles, surtout dans la partie nord du pays où le taux de scolarisation est très faible. Dans ce cadre, il a annoncé que dès la prochaine année scolaire, l’école sera "obligatoire et si possible gratuite" dès l’âge de 6 ans et ce jusqu’à 16 ans.
En fin de matinée, le Président Ouattara s’est rendu en compagnie de son épouse à l’"open society fundations" où il a échangé avec M. Georges Soros, président-fondateur de cette structure qui œuvre à la promotion de la bonne gouvernance, des droits de l’Homme ainsi que pour les réformes économiques, sociales et légales.
Au terme de la rencontre, le chef de l’Etat a indiqué avoir échangé avec M. Soros sur la possibilité pour sa fondation de "s’impliquer davantage" en Côte d’Ivoire où elle intervient déjà au niveau de la Pharmacie de la santé publique par un don à hauteur d’un million de dollars par an en médicaments.
En début d’après- midi, le président de la République a eu un entretien avec SEM. Linda Thomas- Greenfield, Sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires africaines.
(AIP)
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